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Le gouvernement syrien reprend aux rebelles un point stratégique
information fournie par Reuters 09/05/2019 à 12:44

    BEYROUTH, 9 mai (Reuters) - L'armée syrienne et ses alliés
ont repris aux rebelles la localité stratégique de Kalaat al
Madik dans le nord-ouest de la Syrie dans le cadre de leur
offensive lancée contre les derniers bastions rebelles, ont
annoncé jeudi des habitants et l'Observatoire syrien des droits
de l'homme (OSDH).
    Le gouvernement du président Bachar al Assad, épaulé par
l'armée de l'air russe, a lancé la phase aérienne il y a une
dizaine de jours. Elle est doublée depuis le début de la semaine
d'opérations au sol.  
    L'attaque vise le flanc sud de la zone tenue par les
rebelles dans le Nord-Ouest syrien, zone qui comprend toute la
province d'Idlib et une partie des provinces de Hama, Lattaquié
et Alep.
    Le secteur est pourtant théoriquement protégé par un accord
conclu entre la Russie et la Turquie en septembre dernier qui
créait une zone démilitarisée.
    Kalaat al Madik, forteresse médiévale située dans la
province de Hama, était le secteur rebelle le plus proche de la
base militaire russe de Hmeimim, au sud-est de Lattaquié, que
les insurgés avaient attaquée à la roquette. 
    C'était aussi le point d'entrée en territoire rebelle pour
de nombreux insurgés et civils qui étaient évacués des zones
reprises par l'armée dans le cadre des divers accords de
reddition négociés avec le gouvernement ces dernières années.
    Selon des habitants, les forces du gouvernement syrien ont
également pris deux villages voisins de Kalaat al Madik, Tal
Haouach et al Karkat.
    Les rebelles se sont retirés de Kalaat al Madik, après avoir
été quasiment encerclés par l'armée, précise l'OSDH, une ONG
basée à Londres qui suit la guerre en Syrie grâce à un réseau
d'observateurs sur le terrain.
    Les derniers bombardements ont fait plus de 80 morts au sein
de la population et contraint au départ plus de 150.000
personnes entre le 29 avril et le 5 mai, selon le Bureau de la
coordination des affaires humanitaires des Nations unies. Une
dizaine d'autres établissements de soins et autant d'écoles ont
été touchés.
    Les bastions insurgés sont principalement tenus par le
groupe djihadiste Tahrir al Cham, dernière dénomination de
l'ex-Front al Nosra, qui s'est revendiqué d'Al Qaïda jusqu'en
2016.
    Tahrir al Cham a pris le pas sur les autres groupes
rebelles, mais certains d'entre eux sont encore présents dans le
cadre du Front national de libération soutenu par la Turquie.
    Quant aux djihadistes étrangers, nombreux se sont rangés
sous la bannière du Houras al Din.     

 (Angus McDowall avec Tom Perry; Danielle Rouquié pour le
service français, édité par Henri-Pierre André)
 

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