Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le G7 se projette au-delà du COVID pour discuter reprise et Chine
information fournie par Reuters 19/02/2021 à 18:45

(Actualisé avec déclarations)

par William James et Guy Faulconbridge

LONDRES, 19 février (Reuters) - Les dirigeants du G7, groupe de sept pays représentant près de la moitié de l'économie mondiale, ont cherché vendredi à se projeter au-delà de la crise du coronavirus pour promouvoir une relance conciliant libre échange et respect de l'environnement, tout en dénonçant les pratiques contraires au marché de la Chine.

Cette réunion à distance a été l'occasion pour le président américain Joe Biden et le président du Conseil italien Mario Draghi d'effectuer leurs débuts au sein du G7 dans leurs nouvelles fonctions.

Les chefs d'Etat et de gouvernement ont appelé à un renforcement des défenses face à de futures pandémies, y compris en envisageant un traité international sur la santé, mais leurs discussions ont beaucoup porté sur une relance économique "verte", le jour même où les Etats-Unis ont réintégré l'accord de Paris sur le climat.

"Des emplois et de la croissance, c'est ce dont nous allons avoir besoin après cette pandémie", a dit le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui présidait ce sommet.

Dans un communiqué, les dirigeants déclarent que le G7 va promouvoir l'ouverture économique, la "circulation libre des données en confiance" et un "système commercial multilatéral se fondant sur des règles, modernisé, plus libre et plus juste".

"Le COVID-19 montre que le monde a besoin de défenses plus fortes contre les risques futurs en matière de sécurité sanitaire mondiale", est-il écrit dans le communiqué. "Nous allons continuer à soutenir nos économies pour préserver les emplois et soutenir une reprise forte, durable, équilibrée et inclusive."

Le président français Emmanuel Macron a en particulier insisté sur le rôle et la régulation des réseaux sociaux et des géants du numérique pour préserver la liberté d'expression, alors que Facebook FB.O s'est attiré de vives critiques pour avoir bloqué l'accès aux informations de certains médias en Australie.

Dans une référence manifeste à la Chine, les dirigeants du G7 annoncent qu'ils se "consulteron(t) mutuellement sur les approches collectives à adopter pour traiter les politiques et pratiques non respectueuses des règles du marché".

Même si Joe Biden l'a qualifiée de "principal concurrent" des Etats-Unis, la Chine n'a été évoquée qu'à une seule reprise dans le communiqué officiel.

Ce sommet a été l'occasion pour chacun d'afficher une volonté de coopération et de travail collectif après quatre années de remise en cause du multilatéralisme par l'ancien président américain Donald Trump.

Boris Johnson a affirmé que les pays du G7, en tant que "démocraties partageant le même esprit libéral et partisan du libre échange", étaient solidaires dans leur condamnation du coup d'Etat militaire en Birmanie ou de la détention de l'opposant Alexeï Navalny en Russie.

Sur le terrain sanitaire et de la lutte contre la pandémie de COVID-19, les dirigeants du G7 se sont engagés à verser des milliards de dollars au programme COVAX de vaccination dans les pays les plus pauvres de la planète.

(avec Steve Holland et Doina Chiacu à Washington, Michel Rose à Paris; version française Jean Terzian, Claude Chendjou et Bertrand Boucey, édité par Blandine Hénault et Jean-Stéphane Brosse)

Valeurs associées

1 commentaire

  • 19 février 19:17

    Et qui se précipite sur les actions chinoises, en même temps?


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.