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Le G20 mentionne pour la première fois le changement climatique - sources
information fournie par Reuters 23/02/2020 à 12:29

    RYAD, 23 février (Reuters) - Les ministres des Finances et
banquiers centraux des grandes économies du G20 réunis ce
week-end en Arabie saoudite sont convenus dimanche d'intégrer
pour la première fois dans leur déclaration finale une référence
au changement climatique, a-t-on appris de sources
diplomatiques.
    Pour dépasser les objections des Etats-Unis, le dérèglement
climatique ne figure pas en tête du communiqué ni sur la liste
des risques potentiels pesant sur la croissance économique
mondiale, mais est évoqué dans une référence aux travaux du
Conseil de stabilité financière du G20 sur les implications de
la crise climat sur la stabilité financière.
    C'est néanmoins la première fois que ce groupe réunissant
depuis 1999 20 grandes puissances économiques mentionne le
dossier climatique, a insisté une de ces sources.
    Les inquiétudes relatives à l'impact économique du
changement climatique se sont fortement accentuées ces dernières
années, et les acteurs économiques sont soumis à une pression
croissante pour accélérer la transition de l'économie vers un
modèle rejetant moins de CO2 dans l'atmosphère.
    Le Fonds monétaire international (FMI) a pour sa part fait
le choix d'intégrer les catastrophes liées au dérèglement
climatique à sa liste des risques susceptibles de faire
dérailler la reprise "très fragile" de l'économie mondiale qu'il
prévoit cette année.
    "Nous ne devrions pas nous voiler la face. La crise
climatique est sur nous", déclarait vendredi la directrice
générale du FMI, Kristalina Georgieva, lors d'une conférence
organisé à Ryad avant la réunion du G20. 
    Washington s'oppose à présenter le changement climatique un
risque économique depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump,
dont l'une des premières décisions sur le plan international a
été de retirer les Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le
climat.
    D'après deux sources diplomatiques, les représentants
américains à la réunion de Ryad ont refusé une première
formulation qui relevait "le risque macroéconomique lié à la
stabilité environnementale". 
    "Au final, ce n'est pas au premier paragraphe, mais au
neuvième, de manière très discrète et indirecte, mais c'est tout
de même la première fois que le mot se fraie un chemin jusque
dans un communiqué depuis l'arrivée de l'actuelle administration
américaine", souligne une source.

 (Andrea Shalal et Michael Nienaber
version française Henri-Pierre André)
 

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