Le fabricant de pneus Goodyear ferme une usine en Malaisie

information fournie par Reuters •08/03/2024 à 03:27

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Goodyear Tire & Rubber Co

GT.O , l'un des plus grands fabricants de pneus au monde, prévoit de fermer son usine en Malaisie le 30 juin - une décision qui devrait affecter plus de 500 employés, ont déclaré l'entreprise et l'agence de promotion des investissements de Malaisie.

Goodyear a déclaré que la décision de fermer l'usine du district de Shah Alam, dans l'État de Selangor, ouverte en 1972, s'inscrivait dans le cadre de son programme de restructuration Goodyear Forward, qui vise à réduire les coûts d'un milliard de dollars d'ici à 2025.

"Ces décisions ne sont pas prises à la légère et nous restons déterminés à traiter nos associés avec soin et respect", a déclaré l'entreprise dans un communiqué jeudi. "Nous continuerons à servir le marché malaisien avec nos produits et solutions de pointe dans d'autres sites de production de Goodyear

Ces dernières années, Goodyear a fait l'objet d'accusations concernant des abus en matière de travail, notamment des salaires impayés, des heures supplémentaires excessives et des menaces à l'encontre de dizaines de travailleurs immigrés dans l'usine de fabrication malaisienne.

L'entreprise et les travailleurs ont conclu un accord de règlement en 2022, prévoyant le versement à chaque employé de 50 000 ringgit à 200 000 ringgit (10 660 à 42 644 $) en fonction de la durée de leur emploi, a rapporté Reuters.

Dans une déclaration séparée vendredi, l'Autorité malaisienne de développement des investissements (MIDA) a déclaré que la fermeture de l'usine affecterait directement environ 550 employés.

Le gouvernement malaisien et Goodyear ont travaillé à la mise en place d'un cadre de soutien pour aider ces travailleurs, y compris des programmes d'amélioration et de requalification des compétences et la facilitation des placements, a déclaré la MIDA.

La Malaisie a été accusée par son ministère des ressources humaines et par les autorités américaines d'abus de main-d'œuvre dans ses usines, qui comptent sur des millions de travailleurs migrants pour fabriquer toutes sortes de produits, de l'huile de palme aux gants médicaux en passant par les puces à semi-conducteurs.

Le gouvernement s'est fixé pour objectif d'éliminer les pratiques de travail forcé d'ici à 2030.

(1 $ = 4,6900 ringgit)