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M. Wright estime que les combustibles fossiles sont essentiels pour mettre fin à la pauvreté dans le monde
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M. Wright soutient les nouveaux petits réacteurs nucléaires et l'énergie géothermique
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Les démocrates et M. Wright s'accordent sur la nécessité d'augmenter le transport d'électricité
par Timothy Gardner
Chris Wright, le candidat choisi par le président élu Donald Trump pour diriger le département américain de l'énergie, dira aux sénateurs américains, lors de son audition de confirmation mercredi, que sa première priorité est d'accroître la production nationale d'énergie, y compris le gaz naturel liquéfié et l'énergie nucléaire.
Wright, 59 ans, pense que les combustibles fossiles sont la clé pour mettre fin à la pauvreté dans le monde , qui est un problème plus important que la menace "lointaine" du changement climatique, selon un rapport qu'il a rédigé en tant que directeur général de la société de services pétroliers Liberty Energy LBRT.N .
M. Wright est favorable à certaines solutions de remplacement des combustibles fossiles, telles que les petits réacteurs nucléaires, qui ne sont pas encore commercialisés, et l'énergie géothermique. Mais il a critiqué l'énergie solaire et éolienne, qu'il juge insuffisante.
"Les administrations précédentes ont considéré l'énergie comme un handicap au lieu de l'immense atout national qu'elle représente", a déclaré M. Wright devant la commission sénatoriale de l'énergie, d'après les remarques préparées examinées par Reuters.
"Pour être compétitifs au niveau mondial, nous devons développer la production d'énergie, y compris le nucléaire commercial et le gaz naturel liquéfié, et réduire le coût de l'énergie
Les exportations américaines de gaz naturel liquéfié, une forme super réfrigérée de gaz naturel exportable, ont atteint un record en 2023 grâce au boom du schiste. Les États-Unis produisent aujourd'hui plus de pétrole et de gaz que n'importe quel autre pays.
Mme Wright devrait remporter la majorité au Sénat, qui compte 100 membres et est actuellement contrôlé par les républicains. M. Wright remplacerait Jennifer Granholm, qui a appelé à la prudence concernant la délivrance de nouveaux permis d'exportation de GNL, estimant que des exportations sans entraves augmenteraient les émissions de gaz accusés d'être responsables du changement climatique et risqueraient d'entraîner une hausse des prix des carburants pour les fabricants et les propriétaires d'habitations.
Le principal démocrate de la commission, le sénateur Martin Heinrich, originaire du Nouveau-Mexique, pays producteur de combustibles fossiles, a déclaré qu'après avoir rencontré M. Wright la semaine dernière, les deux hommes ont convenu que le ministère de l'énergie "doit contribuer à accélérer l'expansion de l'infrastructure de transmission interrégionale afin de répondre à la demande croissante d'énergie propre de notre pays"
M. Heinrich a déclaré avoir fait part à M. Wright de ses inquiétudes concernant le projet de l'équipe Trump de "récupérer des programmes afin de réduire à néant nos progrès dans la construction d'un avenir énergétique plus propre, plus sain et plus abordable, ainsi que les nombreux emplois qui en découlent."
M. Wright devrait travailler sur un nouveau conseil de l'énergie avec Doug Burgum , le candidat de M. Trump au poste de ministre de l'intérieur.
M. Wright dira également que les États-Unis doivent supprimer les obstacles aux progrès dans le domaine de l'énergie. M. Trump, un républicain qui prendra ses fonctions le 20 janvier, pourrait déclarer une urgence énergétique nationale , ce qui lui permettrait d'accélérer l'octroi de permis pour de nouvelles infrastructures électriques et d'autres projets énergétiques.
Cette mesure s'inscrirait dans le programme de M. Trump visant à accroître la production d'énergie, alors que la demande d'électricité aux États-Unis commence à augmenter pour la première fois depuis des décennies, et à inverser la pause prise par le président Joe Biden en ce qui concerne les autorisations d'exportation de GNL.
M. Biden a fait adopter une loi sur le changement climatique assortie de milliards de dollars pour soutenir les projets d'énergie alternative. Mais le Congrès n'a pas encore réussi à adopter un projet de loi sur l'autorisation des infrastructures de transport nécessaires pour acheminer d'énormes quantités d'énergie provenant de projets de haute technologie tels que les énergies renouvelables et les nouveaux réacteurs nucléaires prévus.
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