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Le Canada propose de renforcer les pouvoirs de l'autorité de réglementation en matière de lutte contre le blanchiment d'argent dans un contexte de surveillance accrue
information fournie par Reuters 17/12/2024 à 17:44

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Correction d'une erreur typographique au paragraphe 2) par Nivedita Balu

Le Canada a proposé de nouvelles mesures qui aideront son organisme de réglementation en matière de lutte contre le blanchiment d'argent à imposer des sanctions plus sévères pour les délits financiers, après qu'une grande banque nationale a plaidé coupable aux États-Unis pour des manquements dans son programme de conformité.

Dans sa mise à jour fiscale, connue sous le nom de déclaration économique d'automne, publiée lundi soir, le Canada a proposé des modifications à la loi sur les produits de la criminalité et le financement du terrorisme, notamment une multiplication par 40 des sanctions, une infraction pénale en cas d'informations fausses ou incomplètes de la part d'une entité déclarante et une multiplication par 10 des amendes pour l'ensemble des infractions pénales.

La proposition donne également à l'organisme de réglementation, le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (FINTRAC), le pouvoir de se coordonner avec d'autres agences fédérales ayant des responsabilités dans le secteur financier. Ces changements interviennent après que le deuxième banque du Canada, TD Bank TD.TO , a été condamné en octobre à payer plus de 3,09 milliards de dollars d'amendes après avoir plaidé coupable d'avoir enfreint une loi fédérale visant à prévenir le blanchiment d'argent.

"La raison de toutes ces mesures est que le Canada va être évalué par le Groupe d'action financière, en plus de l'environnement réglementaire américain récent et de l'évolution des risques de criminalité financière", a déclaré Alana Scotchmer, associée chez Gowling WLG.

Le Groupe d'action financière (GAFI), une organisation intergouvernementale dont l'objectif principal est de lutter contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme et de la prolifération, devrait effectuer son évaluation en 2025-2026.

Lors de l'examen du GAFI en 2016, l'équipe avait déclaré que le Canada devait s'améliorer dans certains domaines, notamment en raison du manque de couverture dans certaines régions.

Parmi les cinq grandes banques du pays, le CANAFE a infligé une amende de 9,2 millions de dollars canadiens à la Banque TD, la plus importante qu'il ait jamais imposée, ainsi que deux autres amendes à la CIBC CM.TO et à la RBC RY.TO pour avoir omis de soumettre des déclarations d'opérations douteuses.

La disparité des pénalités met en évidence l'approche du CANAFE, qui vise davantage à encourager la conformité qu'à imposer des pénalités énormes et à nommer des entités, selon les experts.

"Il s'agit tout simplement d'une configuration différente... Cela pourrait devenir problématique avec l'internationalisation des affaires, en particulier pour les entreprises qui ont une empreinte mondiale", a déclaré M. Scotchmer.

La proposition prévoit également une limite de pénalité de 4 millions de dollars canadiens pour les particuliers et de 20 millions de dollars canadiens pour les entreprises dans le cadre d'un seul avis de violation.

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