Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le CAC 40 au plus haut, une semaine record à la Bourse de Paris
information fournie par Boursorama 08/11/2019 à 17:40

Porté par les espoirs d'accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis, ainsi que des bons résultats d'entreprises, l'indice CAC 40 se rapproche du seuil des 5900 points, un pic vieux de douze ans qui n'avait pas été testé le 31 octobre 2007 par l'indice phare de la Bourse de Paris.

Quelle semaine. Malgré un repli de 0,02% sur la dernière séance de la semaine, le CAC 40 n'évolue qu'à une encablure des 5900 points. Et il y a encore mieux : alors que les entreprises françaises sont réputées pour leur générosité vis-à-vis de leurs actionnaires, le CAC40 'GR' (pour Gross Return), qui comptabilise les dividendes réinvestis, pulvérise un record absolu à plus de 15.978 points. L'indice affiche désormais un gain de 28% depuis le début de l'année. Une performance qui à mettre en relation avec la détente commerciale à l'œuvre actuellement et des chiffres macroéconomiques récent finalement meilleurs qu'attendu

Si on revient sur le cas du CAC 40, l'indice phare de la place parisienne n'a pas à rougir avec une performance de 24,5% depuis le 1er janvier. Entre son plus-bas (4606 points) et son plus-haut annuel, le CAC 40 a repris plus de 1200 points ! Avec de très belles performances individuelles à la clé…

Les valeurs qui ont brillé en Bourse cette année

Au sein du SBF 120, 3 sociétés cotées affichent un gain supérieur à 100%.

Il s'agit du spécialiste de la géophysique CGG, qui a dévoilé de bons résultats trimestriels, suivi de Soitec, qui année après année affiche des performances époustouflantes (+482% sur 3 ans). Médaille de bronze, Altran, qui fait l'objet d'une OPA de la part de Capgemini a vu son cours boursier progresser de plus de 100%.

Au sein du CAC40, on retrouve STMicroelectronics (+72,37% depuis le 1er janvier), Airbus (57%) suivi de LVMH (+56%) aux avant-postes des hausses.

Des valeurs à leur plus-haut historique

LVMH (+56% depuis le 1er janvier) : grâce à des résultats de qualité, le titre du numéro un mondial du luxe se négocie au-dessus du seuil des 400 euros. Sa capitalisation boursière a d'ailleurs atteint le cap des 200 milliards d'euros, une première pour une entreprise française. LVMH est même la première capitalisation européenne de la zone euro. Seul Nestlé qui cote en Suisse la dépasse. Cocorico.

Schneider Electric (+46% depuis le 1er janvier) :  A 87,20 euros, le titre est à son plus-haut historique.  Le leader mondial de la « gestion électrique et de la gestion de l'énergie a confirmé ses objectifs pour 2019 après avoir dévoilé une croissance solide (+4,2%) de ses ventes au 3e trimestre, portée notamment par la Chine et les Etats-Unis.
Teleperformance : (+50% depuis le 1er janvier) : Le leader des centres d'appels a inscrit un record absolu à 215,40 euros après avoir relevé son objectif de croissance 2020 et maintenus ses objectifs 2022. Le potentiel du titre qui présente un PER 2020 de 23,5 est limité selon le consensus des analystes, qui visent 222 euros en moyenne sur le dossier.

Les derniers de la classe

A l'inverse, depuis le début de l'année, 4 valeurs affichent une performance négative au sein du CAC 40

Publicis (-17% depuis le 1er janvier), dont une chute de 14% le jour même de sa publication.  Il faut dire que les perspectives ont de quoi décevoir, le troisième groupe mondial de communication s'attendant un recul de sa croissance organique de 2,5% pour 2019 alors qu'il tablait sur une stabilité du chiffre d'affaires jusqu'à présent. La sanction des investisseurs a été à la hauteur des déceptions. Sous le seuil des 40 euros, le titre évolue désormais sur ses plus-bas de sept ans.

Renault (-15,4% depuis le 1er janvier) : La marque au losange a été logiquement pénalisée par les déboires de Carlos Ghosn et les discussions avortées pour une fusion avec Fiat/Chrysler, ce qui aurait permis de former le quatrième constructeur mondial. Dans un marché automobile mondial en berne (-4 % en 2019), Renault a dégagé un chiffre d'affaires de 11,296 milliards d'euros au troisième trimestre, en repli de 1,4%, à taux de change et périmètre constants.

Thales (-14,5% depuis le 1er janvier): L'avertissement sur les ventes du spécialiste de la défense a déçu beaucoup d'investisseurs. Le groupe a beau avoir confirmé tous ces autres objectifs financiers (prises de commandes, Ebit) cela n'a pas suffi pour l'analyste Credit Suisse qui est passé à la vente sur le dossier.  Aux alentours des 87 euros, le titre  a récemment touché un plus bas depuis mars 2018.

ArcelorMittal (-15% depuis le 1er janvier) : Plombé par le repli des prix de l'acier et par la hausse des coûts des matières premières, l'excédent brut d'exploitation du leader de la sidérurgie a chuté de 61% au 3e trimestre.  Pourtant, ces résultats moins dégradés que prévu ont été salués par les marchés. Sur la semaine écoulée, le titre a déjà repris 17%.

Florentine Loiseau (redaction@boursorama.fr)

Valeurs associées

Euronext Amsterdam +1.23%
Euronext Paris -0.94%
CGG
Euronext Paris +1.72%
Euronext Paris -1.18%
Euronext Paris -0.90%
Euronext Paris -0.35%
Euronext Paris +1.10%
Euronext Paris -1.10%
Euronext Paris +2.79%

1 commentaire

  • 08 novembre 20:57

    Il est fort possible que ça monte encore, ce n'est pas parce que la limite théorique a été atteinte que rien n'ira plus. Les hurleurs de catastrophes on les connait, ils ont toujours existé. C'est simple ! Je pense que D.Trump veut maintenant du positif en ligne, et pas qu'un peu, il va en avoir grand besoin.


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.