(AOF) - Le chiffre d’affaires consolidé de LDC au premier trimestre de l’exercice 2024-2025 s’élève à 1,517 milliard d'euros contre 1,514 milliard d'euros, en hausse de 0,2% par rapport à l’exercice 2023-2024 associé à une hausse de 5,6% des volumes commercialisés. Cette évolution reflète la stratégie de reconquête des volumes menée par le groupe et bénéficie des contributions des dernières acquisitions dans les pôles Amont, Volaille et Traiteur. A périmètre identique, le chiffre d'affaires ressort à 1,469 milliard d'euros (-3,1%) avec des volumes vendus qui progressent de 4,1%.
A taux de change constant, le chiffre d'affaires ressort en retrait de 3,8% à 1,458 milliard d'euros.
"Dans le prolongement des tendances observées au dernier trimestre de l'exercice 2023-2024, les conditions d'activité ont continué à se normaliser favorisant une hausse des volumes commercialisés", explique LDC.
Comme annoncé, cette évolution intègre également l'intensification progressive et volontaire des efforts promotionnels. Ces actions favorisent la consommation de volaille qui reste bien orientée dans un contexte de tensions persistantes sur le pouvoir d'achat.
Pour rappel, au premier trimestre 2023-2024, les volumes vendus étaient en retrait de 4,6% à périmètre identique et de 4,5% à périmètre comparable.
Côté perspectives, LDC poursuit ses objectifs annuels avec confiance. Pour l'exercice 2024-2025, l'entreprise agroalimentaire se fixe toujours comme objectif d'atteindre un chiffre d'affaires de 6,5 milliards d'euros.
En termes de résultats, LDC confirme son objectif de retour à une marge opérationnelle courante normative à hauteur d'environ 5%, intégrant la poursuite des efforts promotionnels nécessaires pour soutenir la dynamique du marché et garantir l'accessibilité de ses produits au plus grand nombre.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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