(AOF) - LDC annonce la finalisation de l'acquisition d'Indykpol, leader sur le marché de la dinde en Pologne et acteur majeur de la filière en Europe avec sa marque Indykpol. Cette annonce fait suite à l'entrée en négociations exclusives communiquée le 8 novembre 2023 avec la conclusion d'un contrat d'achat conditionnel d'actions avec Rolmex SA, société mère d'Indykpol SA. Indykpol a réalisé un chiffre d'affaires consolidé en 2023 de plus de 203 millions d'euros avec plus de 60% des ventes réalisées sur le marché domestique.
La société emploie près d'un millier de collaborateurs. Elle compte plus de 166.000 m2 de fermes (fournissant 30% du besoin total) dont 56.000 m2 dédiés à l'élevage de parentaux, un couvoir, une usine d'aliments et une usine de transformation située dans le Nord de la Pologne.
Cette acquisition vient consolider les positions du groupe LDC via ses filiales du groupe Drosed sur le marché de la volaille en Pologne, permettant d'enrichir la gamme avec des produits frais, de la charcuterie et des produits élaborés à base de dinde.
L'autorisation de l'Autorité de la Concurrence sur cette opération a été obtenue début juillet 2024.
Indykpol sera intégrée dans les comptes du pôle International à compter du 1er août 2024.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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