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LBP AM : "les politiques monétaires devraient rester plus longtemps restrictives"
information fournie par AOF 21/05/2024 à 10:38

(AOF) - "La croissance en Europe se reprend après près de deux ans de stagnation et l'économie chinoise reste résiliente, compensant un ralentissement très limité aux États-Unis. Ceci est en ligne avec notre scénario qui prévoit une croissance qui décélère graduellement aux États-Unis et retrouve un peu de vigueur en Europe. Même si les risques géopolitiques persistent, leur impact sur le commerce mondial et les prix de l'énergie reste contenu", explique La Banque Postale AM.

"En revanche, l'inflation ralentit moins vite, notamment du fait des tensions dans les services et sur les marchés du travail. C'est surtout le cas aux États-Unis, où l'inflation tendancielle se stabilise autour de 3%, alors qu'elle continue de ralentir lentement en zone euro. Nous pensons que l'inflation reviendra à 2% au début de l'année prochaine, mais ce sera plus lent aux États-Unis", précise l'asset manager.

Dans ce contexte, les banques centrales devraient être prudentes. La BCE pourrait commencer à baisser ses taux graduellement à partir de juin, et la Fed attendre au moins jusqu'à la fin de l'été. Les politiques monétaires devraient rester plus longtemps restrictives, surtout aux États-Unis. Le risque de nouveau pivot vers des hausses de taux supplémentaires nous semble toujours faible.

Des risques économiques plus faibles et le retournement du cycle monétaire, même lent, plaident pour des marchés haussiers à moyen terme. Mais, à court terme, les incertitudes restent élevées, surtout aux États-Unis, même si les attentes des marchés sont plus raisonnables.

"Dans ce contexte, il est judicieux de reprendre un peu de risque, notamment sur les actifs européens. Nous surpondérons les obligations d'Etat et les actions européennes. Sur les titres américains, nous restons neutres sur les obligations et plus prudents sur les actions. Nous réduisons un peu notre exposition aux obligations privées, en particulier les plus risqués, car elles n'ont pas consolidé malgré la hausse des taux", souligne La Banque Postale AM.

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