(AOF) - Le groupe Lanson-BCC (+0,82% à 37,10 euros) progresse légèrement à la Bourse de Paris alors qu'il a publié la veille des résultats décevants sur l'année 2024. Son résultat net ressort à 23,8 millions d'euros, soit un repli de 35,2%. "Cette baisse est imputable à la conjugaison de trois facteurs : la hausse des prix de revient, notamment du raisin, la baisse des volumes expédiés, et enfin la forte hausse des coûts de financement de l'élevage des stocks", explique le pure player du champagne. Son résultat opérationnel courant recule de 21,7% à 46 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires consolidé atteint 255,4 millions d'euros en décroissance de 6%. La baisse des volumes a été en partie compensée par l'évolution du mix prix/produits, en croissance de 3%. Le chiffre d'affaires 2024 a été réalisé à 49,5% en France et 50,5% à l'export.
"En France (47,4% des volumes), le chiffre d'affaires progresse légèrement de 0,7 %. A l'export (52,6 % des volumes), le chiffre d'affaires recule de 11,8 %, en raison d'une baisse des volumes expédiés - notamment au Royaume-Uni - liée à des surstocks résiduels et une consommation morose", explique Lanson-BCC.
L'Ebitda passe de 67,1 à 54,7 millions d'euros en 2024, soit une baisse de 18,4 %. "Le retrait tient principalement à la dégradation des volumes et à la hausse des prix du raisin, compensées en partie par la bonne tenue des prix moyens de vente et l'amélioration des mix produits", signale aussi le groupe de champagne.
Baisse du dividende
Compte tenu des résultats de l'exercice, le conseil d'Administration proposera au vote de l'assemblée générale du 25 avril 2025 le versement, le 5 mai 2025, d'un dividende de 0,90 euro par action contre 1,10 euro au titre de 2023. Cette distribution représente 25% du résultat net de l'exercice 2024.
Conformément à sa politique de prudence et de la forte saisonnalité des ventes, le groupe ne publie pas de prévisionnel pour le nouvel exercice.
Il fait savoir seulement qu'il va renforcer son positionnement dans l'univers des vins haut de gamme. "Cette stratégie est indispensable compte tenu des effets de l'inflation du prix du raisin sur le coût des ventes et de la flambée du coût du financement des stocks qui devrait atteindre un point haut en 2025 avant une décrue en 2026", précise t-il.
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