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Lanson-BCC : hausse de sa marge opérationnelle courante
information fournie par AOF 08/03/2024 à 10:13

(AOF) - Le groupe mondial de champagne Lanson-BCC a dévoilé une progression de sa marge opérationnelle courante en 2023 à 21,6% du chiffre d’affaires consolidé contre 17,4%. Elle traduit les effets de l’amélioration du mix prix/produits et de la meilleure création de valeur au sein des Maisons du groupe. Son bénéfice opérationnel a augmenté de 17% à 58,76 millions d'euros. L'Ebitda passe de 57,99 à 67,06 millions d'euros, soit une progression de 15,6%. Cette évolution tient principalement à la croissance des prix moyens de vente et à l'amélioration des mix produits.

Toutefois, le résultat net s'établit à 36,74 millions d'euros, en retrait de 5,2% dû à l'augmentation des frais financiers.

Son chiffre d'affaires a reculé de 6,1% à 271,70 millions d'euros.

Compte tenu des résultats de l'exercice, le conseil d'administration de Lanson-BCC proposera au vote de l'assemblée générale du 26 avril 2024 le versement, le 6 mai 2024, d'un dividende de 1,10 euro par action. Cette distribution représente 20% du résultat net de l'exercice 2023.

Conformément à sa politique de prudence, le groupe ne publie pas de prévisionnel pour le nouvel exercice.

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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