
L'action Lagardère perd 3% sur un an. (© L. Grassin)
Le recul de l’activité, fortement pénalisée par la chute des revenus des boutiques d’aéroport, atteint 38% au troisième trimestre. Parallèlement, des négociations sur la pépite Hachette seraient engagées avec Vivendi.
Des discussions seraient entamées entre Bernard Arnault, propriétaire d’un quart de la holding d’Arnaud Lagardère, et Vivendi , premier actionnaire du groupe Lagardère avec 28,3% du capital (au 19 octobre), au sujet des actifs du groupe (Hachette, Relay, Europe 1, Journal du Dimanche, Grasset, etc.).
Vivendi aurait manifesté un intérêt pour la branche internationale d’Hachette, pépite de Lagardère.
InquiétudesDes négociations viseraient également le statut particulier de gérant de la commandite d’Arnaud Lagardère qui lui permet de s’assurer le contrôle du groupe, avec seulement 7,3% du capital.
Pour l’instant, Arnaud Lagardère réfute toute discussion déclarant qu’il «n'y a pas de négociation sur une quelconque cession du groupe, ni sur un quelconque changement de la structure en commandite».
Mais la situation de Lagardère inquiète. Frappé de plein fouet par le plongeon des activités de ses boutiques d’aéroport, le groupe a fait état d'un chiffre d’affaires en baisse de 38% au troisième trimestre, à 1,2 milliard d’euros.
La fin d’année devrait rester difficile après une perte nette de 481 millions d’euros au premier semestre.
La vente de la branche internationale d’Hachette à Vivendi, également propriétaire d’Editis, aurait forcément des contreparties, comme un pacte de non-agression qui
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