(AOF) - Lagardère cède 0,68% à 21,95 euros. Le groupe a annoncé en fin de semaine dernière avoir finalisé avec succès le refinancement de sa dette financière. L’acquisition effective du contrôle de Lagardère SA par Vivendi SE en novembre 2023 a conduit au remboursement anticipé d’une grande partie de la dette financière de Lagardère, soit environ 1,2 milliard d’euros. Ce remboursement a été financé par un prêt consenti par Vivendi à Lagardère le 12 décembre 2023, d’un montant global maximum d’1,9 milliard d’euros et ayant une maturité au 31 mars 2025.
Lagardère a finalisé une opération de refinancement, d'un montant total d'1,95 milliard d'euros.
Par ailleurs, Arnaud Lagardère a annoncé avoir cédé un quart de ses actions à Vincent Bolloré, ne détenant plus que 8,11% du groupe bâti par son père, Jean-Luc.
La vente de ces titres doit servir au remboursement d'un crédit accordé à Lagardère Capital par le Crédit Agricole.
Suite à sa mise en examen fin avril pour " abus de biens sociaux et abus de pouvoir ",, Arnaud Lagardère avait été remplacé à titre provisoire au titre de président directeur général par Jean-Christophe Thiery, l'un des lieutenants de Vincent Bolloré.
Dernièrement, dans les colonnes du Figaro, la présidente de Lagardère News, Constance Benqué, dévoilait le lancement en septembre d'un nouvel hebdomadaire d'informations baptisé "JDNEWS". Cette annonce intervient alors que le groupe Lagardère est en bonne voie pour céder l'un de ses fleurons, "Paris-Match" au groupe LVMH sur la base d'une valeur d'entreprise de 120 millions d'euros.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur des Médias
L’intelligence artificielle, menace ou opportunité pour les éditeurs de presse professionnelle et spécialisée ?
Après avoir bataillé pour que les géants de la tech les rémunèrent au titre des droits voisins, les éditeurs de presse s'inquiètent de l'utilisation de leurs données au profit de l'intelligence artificielle (IA). L'IA générative se nourrit des informations qu'elle trouve sur internet, dont celles des médias. Ces derniers peuvent cependant empêcher l'utilisation de leurs données par une IA grâce à la directive européenne de 2019 et sa traduction en droit français, qui encadrent la recherche de textes et de données. Toutefois cela reste théorique. En attendant, certains acteurs spécialisés du monde de l’édition s’emploient à rassurer les investisseurs après la perte de valeur en bourse de certaines entreprises. Ainsi les spécialistes de l'information professionnelle, ou éditeurs de publications académiques, tels que RELX, Pearson ou Wolters Kluwer multiplient les messages rassurants et présentent l’IA davantage comme une opportunité qu’une menace en soulignant qu’ils utilisent eux-mêmes l’IA. Les analystes restent généralement confiants sur ces acteurs de l’édition spécialisée car leur solide atout repose sur la fiabilité des informations qu’ils transmettent, ce qui est encore loin d’être le cas de l’IA. Pour le moment…
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer