(AOF) - Volkswagen est lanterne rouge de l’Eurostoxx 50 avec une baisse de 3,69% à 118,94 euros après la présentation de résultats semestriels inférieurs aux attentes. Le résultat net est en baisse de 3,1% sur un an à 3,79 milliards d’euros alors que le chiffre d’affaires est en hausse de 15,2% à 80 ,09 milliards d’euros. Le résultat d’exploitation progresse de 24,7% à 5,60 milliards d’euros. Le constructeur confirme les perspectives financières pour l'exercice 2023 révisées à la baisse le 3 mars : il vise toujours une rentabilité opérationnelle entre 7,5 et 8,5 %.
Il a en revanche abaissé ses prévisions de livraisons, désormais attendues entre 9 et 9,5 millions contre environ 9,5 millions auparavant.
" Comme prévu, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement ont continué à s'atténuer au premier semestre 2023, la pression passant de la pénurie de semi-conducteurs au transport et à la logistique " relève le groupe, prévoyant que " le second semestre devrait être soutenu par la baisse des coûts des matières premières et la réduction progressive des goulets d'étranglement logistiques. Les programmes de performance des marques ".
Volkswagen a annoncé hier le renforcement de sa position sur le marché automobile chinois avec des coopérations entre la marque VW et XPeng et entre sa filiale Audi et SAIC.-, dans le cadre de sa " stratégie d'électrification locale ". " L'objectif est d'accéder rapidement à de nouveaux segments de clientèle et de marché, afin d'exploiter systématiquement le potentiel du marché chinois de l'e-mobilité, qui connaît une croissance dynamique " explique le groupe.
Dans le cadre d‘une coopération stratégique " étroite et de long terme ", Volkswagen va investir environ 700 millions de dollars dans le constructeur chinois de voitures électriques intelligentes Xpeng, contre une participation de 4,99 % et occupera un siège d'observateur au conseil d'administration du groupe.
Kepler Chevreux reste à l'achat avec un objectif de cours de 230 euros malgré ce qu'il qualifie de " surprise négative " pour le 1er semestre.
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Une performance paradoxale
Les données du cabinet EY soulignent que la performance des 16 premiers constructeurs mondiaux a été particulièrement élevée en 2021. Alors que la marge moyenne a reculé pendant trois années de suite, passant de 6,3% en 2017 à 3,5% seulement en 2020, cette marge s'est établie à 8,5% en 2021. Ce niveau constitue un record depuis dix ans. Pourtant le contexte a été particulièrement chahuté pour les constructeurs, confrontés à des pénuries inédites de composants. Les ventes mondiales ont chuté de 14% en 2020, année de la crise sanitaire, pour rebondir de seulement 5% en 2021. Toutefois, l'an passé, les acteurs ont pu tirer les fruits de leurs efforts sur la structure de leurs coûts fixes.
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