(AOF) - Ryanair (-22,27% à 1225 pence à Londres) dévisse après la publication de résultats décevants au premier trimestre et un avertissement sur ses tarifs estivaux. La compagnie aérienne à bas coûts entraîne ses rivales dans son sillage : -6,73% pour easyJet, -1,39% pour Air France-KLM … Ryanair a vu son profit après impôt chuter de 46% sur un an à 360 millions d’euros, sur fond de baisse de 1% du chiffre d’affaires à 3,63 milliards d’euros, en dépit d’une hausse de 10% du nombre de passagers à 55,5 millions. Elle a été confrontée à une hausse de ses coûts opérationnels de 11% à 3,26 milliards.
UBS souligne qu'à 360 millions d'euros, le profit après impôts est nettement inférieur au consensus de 529 millions d'euros, ainsi que le chiffre d'affaires qui était attendu aux alentours de 3,9 milliards d'euros.
" Nous nous attendons à ce que la capacité européenne court-courrier reste limitée pendant quelques années ", affirme la compagnie irlandaise, invoquant les " importantes réparations " imposées aux opérateurs de l'A320 sur les moteurs, les retards de livraison que subissent les équipementiers et la consolidation des compagnies aériennes (rachat d'ITA par Lufthansa le rachat d'Air Europa par IAG et vente prochaine de TAP).
Pour Ryanair, ces contraintes de capacité, combinées à son avantage significatif en matière de coûts unitaires, à son bilan solide, à ses commandes d'avions bon marché et à une ponctualité parmi les meilleures du secteur, soutiendront une décennie de croissance rentable jusqu'à 300 millions de passagers d'ici l'exercice 2034.
En attendant, la compagnie aérienne à bas coûts a prévenu s'attendre désormais à ce que les tarifs du deuxième trimestre soient sensiblement inférieurs à ceux de l'été dernier. Ryanair prévoyait auparavant à ce qu'ils soient stables ou en légère hausse.
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