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La valeur du jour en Europe - Nestlé réduit ses prévisions de ventes face à la baisse des prix
information fournie par AOF 25/07/2024 à 12:08

(AOF) - Nestlé perd 3,93% à 89,88 francs suisses à Zurich, après avoir annoncé une baisse de ses prévisions de croissance pour l'année 2024. Une déclaration faite lors de la présentation de résultats mitigés au premier semestre 2024. "Nous avons vu les prix baisser plus rapidement que prévu. Par conséquent, nous considérons qu'il est prudent d'ajuster nos prévisions pour l'année, la croissance organique des ventes étant désormais attendue à au moins 3%", explique Mark Schneider, CEO de l'entreprise agroalimentaire suisse. L'estimation précédente était de 3,6%.

"L'entreprise a attribué cette dynamique de prix relativement faible à une base de comparaison élevée, à une intensité promotionnelle accrue et à des frais de référencement aux États-Unis liés à un grand nombre de lancements de nouveaux produits", souligne UBS.

Dans l'ensemble des catégories de produits, les prix ont reculé pour les produits laitiers et les glaces, la nutrition et les sciences de la santé, ainsi que les plats préparés. Aussi, les prix ont aussi baissé en Grande Chine (-4,3%) et en Amérique du Nord (-0,5%).

"Les signes de réduction des prix et d'augmentation des frais généraux soulèveront également des inquiétudes quant à la durabilité des bénéfices", indique de son côté Jefferies.

Les ventes en données organiques de Nestlé ont progressé de 2,1% au premier semestre. Elles reculent de 2,7% en données publiées pour s'élever à 45 milliards de francs suisses.

La croissance organique des ventes de Nestlé au deuxième trimestre s'est établie à 2,8%, soit 80 points de base en dessous du consensus de 3,6%, explique UBS. "Alors que la croissance interne réelle de 2,2% était 120 points de base au-dessus du consensus de 1%, la hausse des prix de 0,6% étaient sensiblement inférieure aux attentes du consensus de 2,6%", précise le broker.

Par zone géographique, la croissance organique a été tirée par l'Europe et les marchés émergents. Sur les marchés développés, la croissance organique a été de 1,0%, tirée par les prix avec une croissance interne réelle négative.

Dans les marchés émergents, la croissance organique a été de 3,7%, tirée par les prix et une croissance interne réelle proche de la stagnation.

Sur cette période, le bénéfice d'exploitation sous-jacent a diminué de 0,8% à 7,8 milliards de francs suisses. La marge du bénéfice d'exploitation sous-jacent a augmenté à 17,4%, soit une amélioration de 30 points de base sur une base déclarée et de 40 points de base à taux de change constant.

Sa marge brute a augmenté de 160 points de base pour atteindre 47,2%, grâce aux prix, à la baisse des coûts des intrants et à l'optimisation du portefeuille.

Par ailleurs, le bénéfice net est resté stable à 5,6 milliards de francs suisses. La marge bénéficiaire nette a augmenté de 30 points de base à 12,5% sur une base déclarée et de 40 points de base à taux de change constant. En conséquence, le bénéfice par action a augmenté de 1,8 % pour atteindre 2,16 francs suisses sur une base déclarée.

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 25/07/2024 à 12:08:00.

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