(AOF) - La banque norvégienne DNB a dévoilé des profits trimestriels plus élevés que prévu et progresse de 5,71% à 216,70 couronnes danoises. Les analystes expliquent cette surperformance principalement par des revenus plus élevés, mais aussi par des coûts plus faibles qu'anticipé. En particulier, les commissions et honoraires ont nettement dépassé les prévisions des analystes et atteignant un plus haut historique.
Au deuxième trimestre, le bénéfice net de l'établissement bancaire danois a progressé de 13,8% à 10,766 milliards de couronnes danoises, soit 1,44 milliard d'euros. Il a dépassé de 12% les attentes. " Le bénéfice ajusté avant impôt ressort à 13,5 milliards de couronnes norvégiennes au deuxième trimestre, soit 11 % de plus que le consensus et 21 % de plus que nos prévisions " signale UBS.
Les revenus ont augmenté de 6,8% à 21,572 milliards de couronnes danoises, dépassant de près de 6% les attentes des analystes. Les commissions et honoraires ont bondi de 22% à 3,439 milliards de couronnes danoises, soit 18% de mieux que consensus. Les revenus d'intérêts ont dépassé les attentes de 1% en progressant de 3,8% à 585 millions de couronnes danoises.
Le ratio de fonds propres durs est resté stable sur le trimestre à 19%, ressortant 0,1 point au-dessus des attentes.
" Nous pensons qu'il y aura des augmentations du consensus au niveau du bénéfice par action au-delà de l'année en cours sur la base de ces chiffres, mais il est probable qu'elles seront matériellement inférieures à l'augmentation trimestrielle " précise UBS.
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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap
D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").
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