(AOF) - L'action Agfa-Gevaert recule de près de 4,70% à 2,23 euros sur le marché boursier belge après la présentation de comptes dégradés au deuxième trimestre. Le spécialiste des solutions d'imagerie a essuyé une perte nette de 14 millions d'euros contre une perte de 13 millions d'euros, un an auparavant. Dans le même temps, l'Ebitda ajusté a reculé de 21,5% à 13 millions d'euros pour des revenus en repli de 0,1% à 287 millions d'euros. Agfa-Gevaert affiche ainsi une marge d'Ebitda ajusté de 4,7% contre 6% au deuxième trimestre 2022.
Le chiffre d'affaires a progressé de 2,3%, hors impact des changes.
" Alors que les conditions macroéconomiques et géopolitiques sont restées difficiles pour plusieurs de nos activités traditionnelles, nous avons enregistré une croissance significative du chiffre d'affaires de nos moteurs de croissance que sont HealthCare IT et Digital Print " a commenté le PDG, Pascal Juéry.
S'agissant de ses perspectives, Agfa-Gevaert anticipe une amélioration de sa rentabilité en 2023 par rapport à 2022.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur Biens de consommation
Produits d'entretien, hygiène et beauté : comment inverser le rapport de force entre producteurs et distributeurs
La loi Descrozaille, récemment adoptée, plafonne les remises que les distributeurs peuvent pratiquer sur les produits d'entretien, d'hygiène et de beauté. Or les trois quarts de ces produits affichent actuellement des remises supérieures : de 52% en moyenne sur les brosses à dents ou 50 % sur les liquides-vaisselle par exemple. L'objectif de cette loi est clairement de protéger les industriels au motif que ce sont essentiellement les fournisseurs qui financent les promotions, en rognant sur leurs marges, et non les distributeurs. La mesure vise donc à limiter la perte continuelle de valeur du secteur ces dernières années. D'après le cabinet Circana (ex-IRI), le prix des produits d'hygiène et de beauté a baissé de 13,4 % entre 2007 et 2022. Pour les distributeurs, cette loi fait peser un risque sur les 232 millions d'euros de chiffre d'affaires (105 millions d'euros pour l'hygiène-beauté et 125 millions d'euros pour l'entretien). Toutefois cette disposition pourrait aussi favoriser les marques de distributeurs (MDD).
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer