(AOF) - Aegon recule de 4,58% à 5,54 euros à la bourse d'Amsterdam. L'assureur néerlandais a accusé une baisse de son indicateur de génération de capital, au titre du premier semestre. Bien qu'il ait dépassé les attentes, cet indicateur a été impacté par le taux de mortalité élevé aux États-Unis. Le capital d'exploitation semestriel avant le financement des holdings et les dépenses d'exploitation se sont repliés de 5% en glissement annuel pour atteindre 588 millions d'euros, là où les analystes tablaient sur 551 millions d'euros.
Le groupe a essuyé une perte nette semestrielle de 65 millions d'euros contre une perte au premier semestre 2023 à hauteur de 199 millions d'euros, tandis que son résultat opérationnel a baissé de 8% à 750 millions d'euros en raison "d'une expérience de mortalité défavorable principalement liée aux actifs financiers aux Etats-Unis".
Le résultat d'exploitation des activités d'assurance sur ce premier semestre 2024 a diminué passant de 674 à 552 millions d'euros.
En revanche, le résultat opérationnel des activités hors assurance du groupe sur ce semestre a progressé passant en un an de 239 à 288 millions de dollars.
En outre, le free cash flow a augmenté de 30% sur ce premier semestre passant de 287 à 373 millions d'euros.
L'assureur néerlandais a par ailleurs fait part d'une augmentation de deux centimes d'euro de son dividende semestriel par rapport à celui de l'année dernière. Il s'établit à 16 centimes d'euro par action contre 14 centimes au premier semestre 2023.
"En ligne avec notre stratégie de réduction du capital employé par les actifs financiers aux Etats-Unis, nous avons vu notre capital employé chuter de 0,4 milliard de dollars, et sommes en voie de le réduire à 2,2 milliards d'euros d'ici fin 2027", déclare le CEO de la compagnie d'assurance, Lard Friese.
Aegon a indiqué qu'il était en bonne voie pour atteindre ses objectifs pour 2024.
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Une belle dynamique de développement pour l'assurance-vie française
La progression de l'assurance-vie se poursuit au fil des mois. Sur les quatre premiers mois de l'année, les cotisations ont atteint 53,7 milliards d'euros, un niveau inégalé depuis plus de dix ans. A 10,5 milliards d'euros, la collecte nette retrouve elle aussi son niveau le plus élevé depuis 2011 sur une période similaire. Au final, à fin avril 2022, les encours des contrats d'assurance vie ont atteint 1.847 milliards d'euros, en croissance de 1,1% sur un an. Ces bonnes performances sont en partie liées au succès croissant du PER (Plan d'Epargne Retraite). Depuis le début de l'année 2022, les PER commercialisés par un assureur ont affiché 592.000 assurés supplémentaires et 9,3 milliards d'euros de versements. Fin avril 2022, 3,2 millions d'assurés détenaient un PER, ce qui représentait un encours de 39 milliards d'euros. Sans tenir compte des transferts, 87 % des nouveaux titulaires d'un PER (à fin décembre 2021) l'avaient souscrit auprès d'un assureur.
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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap
D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").
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