(AOF) - Walmart fléchit de 1,01% à 157,65 dollars à la Bourse new-yorkaise. Pour son deuxième trimestre fiscal, clos fin juillet, la chaîne américaine de supermarchés a dégagé un bénéfice net record de 7,90 milliards de dollars, enregistrant un bond de 53,3% par rapport à la même période de l'année précédente. Le bénéfice ajusté par action a représenté 1,84 dollar, à comparer à un consensus de 1,71 dollar. Le bénéfice d'exploitation sur le trimestre clos a progressé de 6,7% à 7,32 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires consolidé a été de 161,6 milliards de dollars, en hausse de 5,7%.
Le distributeur a révisé à la hausse ses prévisions pour son exercice décalé 2024 au vu des performances réalisées au deuxième trimestre achevé fin juillet, au cours duquel ses ventes ont progressé de 5,7% sur un an. Le groupe s'attend notamment à une croissance du chiffre d'affaires annuel d'environ 4 à 4,5%.
Walmart table aussi sur un résultat d'exploitation consolidé en hausse d'environ 7-7,5% et un bénéfice par action ajusté compris entre 6,36 et 6,46 dollars.
Au troisième trimestre, il vise une hausse de 3% de son chiffre d'affaires et une augmentation de près de 1% de son résultat d'exploitation et un BPA ajusté compris entre 1,45 et 1,5 dollar.
" L'alimentation est un point fort, mais nous sommes également encouragés par nos résultats dans les marchandises générales par rapport à nos attentes au début du trimestre. Nous sommes bien situés en ce qui concerne les stocks et nous apprécions notre position pour la seconde moitié de l'année ", a déclaré le PDG Doug McMillon dans un communiqué.
Hier, le concurrent Target a indiqué avoir dépassé les estimations de bénéfices trimestriels tout en ayant abaissé ses objectifs annuels.
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Deux grands défis pour le secteur
Le chiffre d'affaires des enseignes de la distribution a progressé de 6,6 % au troisième trimestre 2022 selon le panéliste IRI. Une telle performance n'avait pas été enregistrée depuis les confinements de 2020. Toutefois, depuis fin septembre, les volumes reculent suite à la hausse des prix. Les résultats des acteurs français, plutôt épargnés jusqu'à présent, devraient donc en pâtir. D'ailleurs, aux Etats-Unis, Walmart et Target ont lancé des avertissements sur leurs résultats.
Autre défi : la désorganisation logistique. D'après les données de NielsenIQ, le taux de ruptures a encore progressé dans les rayons pour atteindre 5,8 % fin octobre. Cela représente un manque à gagner de 3,5 milliards d'euros depuis le début de l'année. D'après Système U, ces troubles n'ont jamais été constatés depuis plus de cinquante ans. Les raisons sont multiples : à la fois climatiques, géopolitiques, logistiques, inflationnistes, et également liées aux comportements des consommateurs, qui stockent certains articles. En revanche la grève dans les raffineries paraît avoir eu peu d'impact car les enseignes sont parvenues à s'organiser.
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