(AOF) - Uber (+8% à 63,16 euros) émerge à la troisième place de l'indice S&P 500, galvanisé par une progression plus importante que prévu de ses profits au deuxième trimestre. Le géant américain de la réservation de voiture avec chauffeurs (VTC) et de la livraison de repas à domicile a bénéficié de la nette amélioration des résultats de cette dernière activité. Elle a vu son Ebitda ajusté s'envoler de 79% à 588 millions de dollars. La rentabilité de la livraison de repas à domicile a été soutenue par la progression des volumes.
"Le moteur de croissance d'Uber continue de vrombir, avec un sixième trimestre consécutif de croissance des trajets supérieure à 20%, ainsi qu'une rentabilité record", s'est félicité Dara Khosrowshahi, directeur général d'Uber.
Au deuxième trimestre, la plateforme affiche un bénéfice net de 1,015 milliards de dollars contre un bénéfice net de 394 millions de dollars, un an auparavant. Le bénéfice par action est ressorti à 47 cents, dépassant le consensus FactSet de 31 cents.
Les revenus ont augmenté de 16% à 10,7 milliards de dollars. Ils ont bondi de 17% à taux de change constants. Wall Street visait 10,6 milliards de dollars. Les réservations brutes ont progressé de 29% à 40 milliards de dollars. Elles sont en hausse de 21% à taux de change constants.
Le free cash flow a atteint 1,7 milliard de dollars au deuxième trimestre
Au troisième trimestre, Uber vise un Ebitda ajusté compris entre 1,58 et 4,68 milliard de dollars, en hausse de 45% à 54% contre 1,57 milliard de dollars (+71%) au deuxième trimestre. Les réservations brutes sont anticipées en progression de 18% à 23% entre 40,25 et 41,75 milliards de dollars.
"Nous avons commencé à racheter des actions dans le cadre de notre autorisation inaugurale au cours du trimestre, car nous continuons à favoriser le rendement à long terme pour les actionnaires", a déclaré le directeur financier, Prashanth Mahendra-Rajah. 325 millions de dollars d'actions ont été rachetées sur cette période.
"Nous avons commencé par des mesures qui compensent partiellement la rémunération à base d'actions et nous visons une réduction constante du nombre d'actions", a ajouté le directeur financier en amont de la conférence avec les analystes.
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