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La valeur du jour à Wall Street - Salesforce en tête du Dow Jones : très bonne surprise sur la rentabilité
information fournie par AOF 31/08/2023 à 16:28

(AOF) - Le fournisseur de solutions de gestion de la relation client à distance Salesforce (+4,93% à 225,65 dollars) est propulsé à la première place de l'indice Dow Jones à la faveur d'un relèvement de ses objectifs annuels. Aiguillonné par l'investisseur activiste Elliott Management en début d'année, son management avait promis début mars que la rentabilité serait sa "priorité absolue". Cette promesse a été respectée : le groupe technologique a atteint son objectif d'une marge opérationnelle ajustée de plus de 30% avec trois trimestres d'avance.

Au deuxième trimestre, clos fin juillet, de l'exercice 2024, la firme américaine a généré une marge opérationnelle ajustée de 31,6%, supérieure de 3,5 points au consensus. Pour y parvenir, Salesforce a réalisé des économies en réduisant ses effectifs. Le groupe avait annoncé début janvier son intention de supprimer environ 10% de ses effectifs dans le monde et de fermer certains de ses bureaux dans le cadre d'un plan de restructuration.

Le bénéfice net est ressorti à 1,27 milliard de dollars, soit 1,28 dollar par action, contre un profit de 68 millions de dollars un an plus tôt à la même époque, soit 7 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 2,12 dollars, dépassant nettement le consensus s'élevant à 1,90 dollar.

Les revenus de Salesforce ont progressé de leur côté de 11% à 8,60 milliards de dollars contre 8,53 milliards attendus. Ils ont aussi progressé de 11% hors impact des changes. Sa croissance est similaire à celle du premier trimestre et est la plus faible depuis 2010.

" La croissance du chiffre d'affaires et les indicateurs avancés continuent de montrer des signes de décélération malgré une base de comparaison de plus en plus facile, en raison des contraintes qui continuent de peser sur le comportement des acheteurs ", ne peut cependant s'empêcher d'observer JPMorgan.

Fort de sa solide performance trimestrielle, Salesforce a rehaussé ses objectifs sur l'exercice. Ses revenus sont prévus entre 34,7 et 34,8 milliard de dollars, en progression de 11% contre de 34,5 à 34,7 milliards de dollars auparavant, soit une croissance de 10%. Le bénéfice par action ajusté est anticipé entre 8,04 dollars et 8,06 dollars contre de 7,41 dollars à 7,43 dollars précédemment. Enfin, le groupe américain cible une marge opérationnelle ajustée de 30%, soit 2 points de plus qu'auparavant.

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Belle dynamique

Selon le dernier classement Truffle 100, le chiffre d'affaires total du secteur en France a bondi de 15% l'an passé pour franchir la barre des 25 milliards d'euros. Le secteur a bénéficié d'un taux de croissance inédit et confirme sa reprise après la crise sanitaire. La croissance moyenne annuelle sur quinze ans est 12 fois plus élevée que celle du PIB ! Dassault Systèmes conserve la première place avec plus de 5,6 milliards d'euros de revenus l'an passé. Cegid, spécialiste des logiciels pour experts-comptables, et la fintech Murex se placent en seconde et troisième position avec respectivement 791 et 711 millions d'euros de chiffre d'affaires. La polarisation est une des caractéristiques du secteur : l'écart de chiffre d'affaires entre le 50e et le 100e éditeur s'est encore accru en 2022 pour atteindre près de 28 millions d'euros. Les performances ont été rehaussées car le taux de profitabilité (en pourcentage du chiffre d'affaires) est passé de 9,1 % à 10,4 %. Les perspectives sont bonnes car l'intelligence artificielle, perçue comme révolutionnaire, devrait tirer le marché en 2023, de même que la cybersécurité.

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Blues dans la cybersécurité

Une analyse de Gartner révèle que près de la moitié des responsables de la sécurité devraient changer d'emploi d'ici à 2025 en raison d'un stress trop élevé. Parmi eux, le quart devrait opter pour des fonctions complètement différentes. L'ancienneté moyenne d'un " CISO " (Chief information security officer) serait limitée à 26 mois. Les entreprises françaises, du fait de budgets trop limités, ne peuvent répondre qu'à la moitié des standards internationaux requis. Une pénurie de talents est également à déplorer alors que le marché français du numérique affronte une pénurie d'environ 15.000 personnes. Une rémunération insuffisante pourrait l'expliquer : la rémunération n'excèderait pas 200.000 euros en France, contre 800.000 euros environ dans le monde anglo-saxon pour les meilleurs postes.

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 31/08/2023 à 16:28:00.

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