(AOF) - Intuit recule de 3,93% à 624,01 dollars et se classe parmi les plus fortes baisses du S&P 500. Dans un document déposé auprès de la SEC, l'éditeur de logiciels de conseil fiscal a dévoilé un plan de réorganisation, qui se traduira par des charges d'environ 250 à 260 millions de dollars. Elle seront principalement enregistrées dans les comptes du quatrième trimestre, clos fin juillet. Dans ce cadre, environ 1 800 employés quitteront l'entreprise et celle-ci fermera ses sites de Boise et d'Edmonton afin de développer ses équipes technologiques et ses capacités dans des lieux stratégiques.
Intuit souhaite se concentrer sur son logiciel de préparation de déclarations fiscales optimisé par l'IA et sur d'autres produits financiers.
La société prévoit d'embaucher un nombre presque équivalent d'employés au cours de l'exercice 2025 pour soutenir ses domaines de croissance. Intuit s'attend à ce que l'effectif global augmente au cours de l'exercice 2025 et au-delà.
Intuit a rehaussé fin mai ses objectifs annuels. Sur l'exercice, Intuit prévoit de réaliser un bénéfice par action ajusté situé entre 16,79 dollars à 16,84 dollars, en progression de 17%, contre une hausse de 12% à 14% auparavant. Les revenus sont anticipés en croissance d'environ 13% entre 16,164 milliards de dollars et 16,2 milliards de dollars contre de 11% à 12% auparavant.
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Belle dynamique
Selon le dernier classement Truffle 100, le chiffre d'affaires total du secteur en France a bondi de 15% l'an passé pour franchir la barre des 25 milliards d'euros. Le secteur a bénéficié d'un taux de croissance inédit et confirme sa reprise après la crise sanitaire. La croissance moyenne annuelle sur quinze ans est 12 fois plus élevée que celle du PIB ! Dassault Systèmes conserve la première place avec plus de 5,6 milliards d'euros de revenus l'an passé. Cegid, spécialiste des logiciels pour experts-comptables, et la fintech Murex se placent en seconde et troisième position avec respectivement 791 et 711 millions d'euros de chiffre d'affaires. La polarisation est une des caractéristiques du secteur : l'écart de chiffre d'affaires entre le 50e et le 100e éditeur s'est encore accru en 2022 pour atteindre près de 28 millions d'euros. Les performances ont été rehaussées car le taux de profitabilité (en pourcentage du chiffre d'affaires) est passé de 9,1 % à 10,4 %. Les perspectives sont bonnes car l'intelligence artificielle, perçue comme révolutionnaire, devrait tirer le marché en 2023, de même que la cybersécurité.
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