(AOF) - Coca-Cola gagne 2,95% à 55,65 dollars à la faveur de bons comptes au troisième trimestre et du relèvement de ses prévisions financières pour l'année 2023. Sur la période, son bénéfice net est passé en un an de 2,83 milliards de dollars (soit 65 cents par action) à 3,09 milliards de dollars (soit 71 cents par action). Les revenus de la célèbre marque américaine de sodas ont augmenté de 8% pour s'établir à 12 milliards de dollars (non-GAAP) dépassant le consensus FactSet de 11,44 milliards de dollars.
Précisément, sa marge opérationnelle (non-GAAP) était de 29,7% contre 29,5% l'année précédente. Son bénéfice par action (BPA) a augmenté de 9% pour s'établir à 0,71 dollar.
Son résultat opérationnel neutre en devises (non-GAAP) a progressé de 13%, grâce à la croissance organique du chiffre d'affaires (non-GAAP) dans tous les segments d'exploitation, partiellement contrebalancée par une augmentation des investissements marketing.
Coca-Cola indique notamment que ses volumes ont augmenté de 2 % sur ce trimestre grâce à la croissance au Mexique et au Japon. Les marchés en développement et émergents ont également enregistré une croissance de 2% tirée par la croissance en Inde et aux Philippines.
Les volumes ont bondi de 7% en Amérique latine en particulier grâce au Mexique et au Brésil.
Toutefois, les volumes en Europe ont diminué de 1 %, la croissance dans l'eau, les sports, le café et le thé ayant été plus que compensée par la baisse dans les autres catégories de boissons. Ce volume a été impacté par la suspension des activités en Russie.
Les flux de trésorerie d'exploitation de Coca-Cola se sont élevés à 8,9 milliards de dollars depuis le début de l'exercice 2023, soit une augmentation de 861 millions de dollars par rapport à l'exercice précédent.
Coté perspectives, Coca-Cola révise à la hausse ses objectifs financiers 2023. Le fabricant de sodas vise désormais une croissance organique du chiffre d'affaires entre 10 et 11% contre une estimation précédente de +8-9%.
Elle prévoit aussi une croissance comparable du BPA de 7-8 % entre 2,65 et 2,68 dollars (soit au-dessus du consensus FactSet : 2,64 dollars), au lieu d'une hausse de 5-6%. En 2022, le BPA était de 2,48 dollars.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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