(AOF) - Broadcom bondit de 13,42% à 1696,19 à dollars, décrochant la première place de l'indice S&P 500. Le groupe présent dans les semi-conducteurs et les logiciels a dévoilé des résultats meilleurs que prévu et rehaussé ses objectifs annuels grâce à la forte demande pour ses produits liés à l'intelligence artificielle. Suivant l'exemple de NVidia, Broadcom a également annoncé un fractionnement par 10 de son titre, qui sera effectif le 15 juillet à l'ouverture. Cette opération aura pour avantage de rendre plus accessible l'action au grand public.
Au deuxième trimestre, clos début mai, le groupe présent dans les semi-conducteurs et les logiciels a réalisé un bénéfice net de 2,21 milliards de dollars, soit 4,42 dollars par action, à comparer avec un bénéfice net de 3,48 milliards de dollars, ou 8,15 dollars par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 10,96 dollars, dépassant le consensus s'élevant à 10,80 dollars.
Les ventes ont bondi de 43% à 12,489 milliards de dollars alors que le marché visait 12,10 milliards, soutenues notamment par la consolidation de VMware. Elles ont augmenté de 12%, hors VMware.
"Les revenus tirés de nos produits d'IA ont atteint le chiffre record de 3,1 milliards de dollars au cours du trimestre", s'est félicité le PDG, Hock Tan.
Sur l'exercice 2024, le groupe technologique vise désormais un chiffre d'affaires d'environ 51 milliards de dollars contre 50 milliards de dollars auparavant. Cet objectif intègre VMware. Les revenus des semi-conducteurs liés à l'IA devraient dépasser les 11 milliards de dollars, soit 1 milliard de plus qu'auparavant. La marge d'Ebitda est désormais anticipée à 61% contre 60% précédemment.
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Marché en croissance et tensions sur les prix
Selon la SIA, les ventes mondiales de puces se sont établies à 151,7 milliards de dollars au premier trimestre 2022, soit une envolée de 23% sur un an. Les ventes ont progressé sur tous les grands marchés régionaux et pour toutes les catégories de produits. Alors que les incertitudes mondiales, notamment la guerre en Ukraine et la crise sanitaire, pèsent sur les chaînes d'approvisionnement, la demande de semi-conducteurs continue de dépasser fortement l'offre. Les fabricants Samsung et TSMC ont annoncé qu'ils allaient relever leurs tarifs, dans un contexte où les acteurs du secteur disposent de bonnes marges de manœuvre et bénéficient d'un pouvoir de négociation renforcé. Toutefois les hausses de salaires et les prix des composants pourraient peser sur les performances futures.
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