(AOF) - Engie (+1,04% à 15,125 euros) a pris la tête de l'indice CAC 40 à l'ouverture des marchés ce jeudi. Le titre de l’énergéticien progresse grâce à une note favorable publiée par Jefferies. "Nous considérons Engie comme un acteur intéressant dans le secteur des énergies renouvelables qui se négocie avec une décote injustifiée par rapport à ses concurrents, même si elle se réduit. Engie pourrait continuer à réduire l'écart de valorisation grâce en premier à un rattrapage du consensus sur les bénéfices", observe le broker qui a initié le suivi à l'Achat sur Engie avec une cible de 19 euros.
"Ceci est soutenu par un mix d'activités résilient, des mesures incitatives constructives de la part de la direction et une distorsion des prix due à la politique française", ajoute Jefferies.
"Engie a considérablement revu à la hausse ses prévisions de bénéfices pour l'exercice 2024 lors des résultats du premier semestre 2024, et nous pensons que le consensus a un peu de retard à rattraper pour les chiffres de cette année et des enseignements pourraient en être tirés pour l'exercice 2025 et l'exercice 2026 en ce qui concerne l'activité 'Flex Gen/Retail' et les revenus d'intérêts", signale, en outre, Jefferies.
Compte tenu du niveau moins élevé qu'attendu des coûts financiers pour l'ensemble de l'année, Engie vise désormais un résultat net récurrent part du groupe (RNRpg) compris entre 5 et 5,6 milliards d'euros contre une fourchette précédente de 4,2 à 4,8 milliards d'euros). L'Ebit hors nucléaire est attendu entre 8,2 à 9,2 milliards d'euros (et non plus entre 7,5 à 8,5 milliards d'euros).
Dans sa note, Jefferies estime également "qu'il est possible de revoir à la hausse les prévisions pour l'exercice 2025/2026, si les conditions favorables persistent, en particulier en ce qui concerne les prix de l'électricité et la production d'énergie renouvelable".
Le broker constate que cette entreprise "a surperformé le secteur d'environ 20% depuis que la nouvelle direction a pris ses fonctions en 2021, le marché appréciant la trajectoire d'Engie qui devient une entreprise plus simplifiée et moins risquée".
"Par ailleurs, le principal débat sur Engie porte sur la manière dont la société peut continuer à réduire l'écart de valorisation par rapport à ses pairs. Nous estimons que la décote d'Engie par rapport à ses pairs n'est pas justifiée et nous estimons que cette décote peut se résorber", relève Jefferies.
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Les enjeux du recyclage de l'eau
Selon un rapport du Forum économique mondial, la demande en eau va bondir de 55 % à l'horizon 2050. Or l'eau n'est recyclée qu'à 11% sur le plan mondial, avec de fortes disparités selon les pays : si ce taux atteint 89 % en Israël, il tombe à 15 % en Espagne. Il est même inférieur à 1 % en France ! La dirigeante de Veolia estime pourtant que le taux de 10 % visé à l'horizon 2030, dans le cadre du nouveau plan Eau annoncé par les autorités, est atteignable sous certaines conditions. Au premier rang se trouve la simplification administrative. Veolia s'engage à tripler sa production d'eau recyclée d'ici à 2030 pour la porter à 3 milliards de m3. Dans ce domaine, le leader mondial des services à l'environnement a renforcé son savoir-faire lors de son OPA sur l'ex-groupe Suez.
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