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La valeur du jour à Paris - Atos s'envole : Butler Industries soutient le plan de Onepoint
information fournie par AOF 08/04/2024 à 11:18

(AOF) - Cette semaine cruciale pour l’avenir d'Atos démarre favorablement pour le titre. Plus forte hausse de l’indice SBF 120, celui-ci bondit de 22,59% à 2,38 euros : la société d’investissement française Butler Industries a rejoint le plan de sauvetage d’Atos emmené par Onepoint, premier actionnaire du groupe. "Cette annonce crédibilise un plan de restructuration alternatif à celui que doit présenter ce soir la direction d’Atos à ses créanciers et qui sera communiqué au marché demain matin", explique Invest Securities.

Ce nouveau développement dans le dossier Atos intervient en effet alors que le groupe présentera les paramètres de son cadre de refinancement à ses créanciers financiers aujourd'hui à 17h00. 3,65 milliards d'euros sont dus d'ici fin 2025.

Le plan stratégique soutenu par le consortium se structure autour de trois axes prioritaires : protéger et conserver l'intégralité des actifs du groupe, permettre au groupe de renouer dès que possible avec une trajectoire de croissance rentable et assurer la restructuration de la dette d'Atos. Le consortium présentera d'ici la fin du mois d'avril 2024, son projet pour Atos au conseil d'administration.

Reste à connaître les modalités des 2 plans

David Layani, président fondateur de Onepoint, expliquait en mars dans une interview au Figaro que "chacun devait prendre sa part". Il précisait qu'il allait "y avoir une négociation sur une part de capitalisation de dette, une part d'extension de maturité, une part d'aménagement d'instruments pour ramener le levier à un niveau acceptable tout en s'assurant que la société les liquidités nécessaires à son développement".

"Si cette opération aboutit, elle permettra de sauver un fleuron technologique et de consolider son rôle d'acteur majeur sur le plan mondial " a déclaré Walter Butler. David Layani a également réagi : "Nous nous félicitons du soutien à notre projet de Walter Butler, investisseur français de renom avec une véritable connaissance de l'international et du secteur. Il vient renforcer notre projet OneAtos".

Pour Invest Securities : "Reste à connaître les modalités des 2 plans pour pouvoir se prononcer sur l'impact dilutif pour les actionnaires actuels, en sachant que celui de OnePoint serait potentiellement moins dilutif que celui présenté par la direction d'Atos du fait que OnePoint a déjà investi pour acquérir 11% du capital".

Il reste également à connaître les intentions d'un troisième acteur, l'Etat. S'agissant des activités sensibles d'Atos, en particulier Big Data & Security, il avait indiqué en mars qu'il "construirait dans les prochaines semaines une solution nationale de protection des activités stratégiques".

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Informatique / ESN (entreprises de services du numérique)

En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 08/04/2024 à 11:18:00.

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