(Ajout de détails et d'éléments de contexte)
6 septembre (Reuters) - La société de capital-investissement Thoma Bravo a accepté mercredi de privatiser le fournisseur de logiciels de santé NextGen Healthcare NXGN.O dans le cadre d'une transaction évaluée à 1,8 milliard de dollars, y compris la dette.
Thoma Bravo a accepté de payer 23,95 dollars pour chaque action NextGen, ce qui représente une prime de près de 46 % depuis que Reuters a rapporté (link) le 23 août que la société explorait des options, y compris une vente potentielle. Les actions de NextGen ont augmenté de près de 15 %, à 23,54 dollars, dans les échanges de l'après-midi.
L'opération intervient à un moment où les investisseurs privés redoublent d'efforts pour parier sur les technologies de la santé, qui ont traditionnellement bien résisté aux crises économiques.
En juillet, la société de capital-investissement TPG
Les transactions dans le secteur de la santé ont totalisé 187,8 milliards de dollars dans le monde au cours du premier semestre 2023, soit une augmentation de 43 % par rapport à l'année précédente, selon Refinitiv.
Ces dernières années, Thoma Bravo a investi dans d'autres fournisseurs de logiciels de santé tels que Bluesight et Logex.
La plateforme technologique de NextGen aide les prestataires de soins de santé à effectuer des opérations allant de la numérisation des dossiers médicaux des patients à l'administration des finances. Environ 90 % des 653,2 millions de dollars de revenus de l'entreprise pour l'exercice 2023 étaient récurrents.
Les actions de NextGen étaient en baisse de 9 % depuis le début de l'année avant que l'on apprenne que la société envisageait de se vendre, certains de ses clients ayant réduit leurs dépenses en technologies de l'information et la société étant aux prises avec les retombées d'une enquête fédérale. La performance de l'action s'est comparée à une hausse de 32 % de l'indice Nasdaq Composite.
Le conseil d'administration de NextGen a approuvé l'opération, qui devrait être finalisée au quatrième trimestre.
NextGen a fait appel à Morgan Stanley MS.N en tant que banque conseil, Latham & Watkins LLP agissant en tant que conseiller juridique de la société. Thoma Bravo a été conseillé par William Blair & Company et Goodwin Procter LLP.
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