
Le prix du cuivre est un indicateur avancé de la santé de l'économie mondiale. (© Freeport-McMoran)
L’action Freeport-McMoRan a terminé la séance, hier à Wall Street, à 14,87 dollars, en hausse de 14,74%. Certes, cette ruée sur le titre s’explique d’abord par les déclarations de son directeur général, Richard Adkerson, qui s’est déclaré optimiste pour l’issue des négociations avec le gouvernement indonésien.
Le producteur américain prépare, en effet, l’exploitation du gisement géant de cuivre de Grasberg dans ce pays. Le démarrage du projet est depuis longtemps retardé pour cause d’une embrouille majeure entre Freeport et Djakarta. Les autorités indonésiennes veulent que le groupe minier américain ouvre le capital de sa filiale locale à des actionnaires indonésiens.
Freeport n’y est pas opposé, mais à condition que la nouvelle licence d’exploitation présente toutes les garanties juridiques et fiscales requises pour l’équilibre financier d’un tel projet.
Au-delà de cette péripétie, la bonne tenue en Bourse du cours de Freeport, en hausse de 17% sur les douze derniers mois, témoigne du retour à bonne fortune des prix du cuivre. A la Bourse américaine des métaux, le contrat à terme du métal rouge n’a-t-il pas regagné 27% en un an ?
La Chine, qui reste le plus grand consommateur de cuivre au monde, constitue l’indicateur le plus avancé de la tenue de l’économie mondiale. La croissance de l’Empire du milieu s’avère, en effet, meilleure que prévu, selon les
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer