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La prudence domine au dernier jour d'un mois historique en Bourse
information fournie par Reuters 30/11/2020 à 13:36

LES BOURSES EUROPÉENNES HÉSITENT À MI-SÉANCE

LES BOURSES EUROPÉENNES HÉSITENT À MI-SÉANCE

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en repli et les Bourses européennes hésitent à mi-séance lundi, un nouvel indicateur économique chinois rassurant ne suffisant pas à détourner les investisseurs d'une attitude prudente pour la dernière séance d'un mois exceptionnel en matière de performances boursières.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en repli de 0,7% environ pour le Dow Jones, de 0,4% pour le Standard & Poor's 500 et quasi stable pour le Nasdaq, après des gains de plus de 2% la semaine dernière et de plus de 11% depuis le début du mois.

À Paris, le CAC 40 perd 0,38% à 5.577,11 points vers 11h55 GMT. A Londres, le FTSE 100 prend 0,22% tandis qu'à Francfort, le Dax avance de 0,22%.

L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,17%, le FTSEurofirst 300 de 0,24% et le Stoxx 600 de 0,16%.

Ce dernier affiche pour l'instant une hausse de près de 15% pour l'ensemble du mois de novembre, une performance sans précédent depuis sa création. Le CAC 40, lui, a gagné plus de 21% depuis le début du mois, profitant, comme les autres grands indices de la conjonction entre les progrès de la recherche de vaccins contre le coronavirus et de l'élection de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis, deux facteurs qui alimentent l'espoir d'une reprise de l'économie mondiale en 2021.

Cet espoir s'est aussi nourri ce lundi des chiffres de l'indices PMI manufacturier officiel en Chine, au plus haut depuis plus de trois ans à 52,1.

Après la semaine calme de Thanksgiving, celle qui commence sera animée entre autres par les chiffres des PMI en Europe et par ceux des indices d'activité ISM puis de l'emploi aux Etats-Unis, en attendant les réunions des grandes banques centrales à partir du 10 décembre, une perspective qui influence déjà le sentiment de marché.

Et bien sûr, les investisseurs restent à l'affût de l'évolution du dossier du Brexit, après les multiples reports de la date butoir pour un compromis entre Londres et Bruxelles.

VALEURS EN EUROPE

La tendance en Europe est influencée en partie par la baisse des cours du pétrole, qui fait reculer de 1,16% l'indice Stoxx du secteur de l'énergie. Total cède 1,83%, BP 3,21%, TechnipFMC 1,76%.

Le compartiment bancaire, lui, abandonne 1,56% mais conserve une hausse de plus de 30% sur l'ensemble du mois de novembre, sa meilleure performance mensuelle depuis avril 2009.

ABN Amro perd 6,72% après l'annonce d'un projet de réduction de ses effectifs qui pourrait toucher 3.000 personnes.

A l'opposé, les valeurs de la distribution gagnent 0,85%, la plus forte hausse sectorielle du jour, tirées entre autres par JD Sports (+6,63%) après des informations selon lesquelles l'enseigne britannique renonce à reprendre Debenhams.

TAUX

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans, en légère hausse à 0,852%, regagne une partie du terrain perdu vendredi.

Dans la zone euro, la tendance est à la stabilisation après la baisse du début de séance qui a ramené le rendement du Bund allemand à dix ans à -0,6% pour la première fois depuis trois semaines et permis au dix ans italien d'inscrire un nouveau plus bas historique à 0,566%.

Ces mouvements s'expliquent essentiellement par l'anticipation d'une augmentation des achats d'obligations de la BCE, qui devrait être annoncée la semaine prochaine.

CHANGES

Sur le marché des devises, la journée est marquée par un nouvel accès de faiblesse du dollar, qui a touché son plus bas niveau depuis deux ans et demi face à un panier de devises de référence, le billet vert restant défavorisé par le regain général d'appétit pour les actifs plus risqués.

La monnaie américaine s'achemine ainsi vers une baisse de plus de 2,5% sur l'ensemble du mois, la plus forte depuis juillet, après deux mois de rebond.

Parmi les bénéficiaires de cette tendance, l'euro, à 1,1985 dollar, est au plus haut depuis le 1er septembre.

PÉTROLE

Le marché pétrolier recule, pris par le doute sur la stratégie de l'Opep et de ses alliés, dont la Russie et le Kazakhstan, qui entament ce lundi des discussions sur l'évolution de leur production en 2021.

Le Brent abandonne 1,58% à 47,42 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,36% à 44,91 dollars.

Selon plusieurs sources, l'Opep+ doit trancher au plus tard mardi entre une prolongation d'au moins trois mois des mesures de limitation de la production déjà en vigueur et une augmentation progressive de l'offre à partir de janvier, au risque de déséquilibrer un marché déjà excédentaire.

(édité par Patrick Vignal)

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