"Dépenser. » Les grandes institutions internationales n'ont plus que ce mot à la bouche. Le Fonds monétaire international (FMI), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Banque centrale européenne (BCE) et même la Commission européenne. Dans leur jargon, cela donne : « Il faut utiliser les marges de man?uvre budgétaires. » Mardi, l'OCDE, qui regroupe 34 pays, est allée encore un cran plus loin dans cette logique. Pour l'organisation internationale, un tiers de ses membres doivent, tout en poursuivant les réformes structurelles (marché du travail, formation professionnelle, etc.), relâcher les rênes de leur budget.
Le constat est unanime : les politiques monétaires exceptionnelles menées depuis des années par les banques centrales n'ont pas suffi à relancer la machine. « Près de dix ans après l'éclatement de la crise financière, l'économie mondiale est piégée dans une trappe à faible croissance, caractérisée par un investissement, des échanges commerciaux, une productivité et une croissance des salaires atones ainsi que par une hausse des inégalités », écrit ainsi l'OCDE.
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