
La perte de la majorité absolue à l'Assemblée nationale par les soutiens d'Emmanuel Macron n'a quasiment eu aucun impact sur les marches financiers. Les investisseurs sont plus attentifs aux hausses des taux des banques centrales. (© Assemblée nationale)
Si des rebonds temporaires ne sont pas à exclure, ni les Bourses occidentales, ni les marchés obligataires n’ont encore touché leurs points bas face au nouvel environnement monétaire.
Le manque de réaction des marchés financiers aux résultats des élections législatives du 19 juin en France en a surpris plus d’un.
En dépit de l’absence de majorité gouvernementale, l’Hexagone n’a, jusqu’ici, pas subi d’envolée supplémentaire du coût de sa dette, qui évolue autour des 2,4% pour l’OAT à 10 ans, ni même de réelle tension sur l’écart de rendement avec la dette allemande. Autour de 54 points de base, il reste toutefois plus élevé «que la norme constatée lors du quantitative easing [assouplissement quantitatif]», souligne ING, soit en moyenne 34 points depuis 2015.
«Cette situation inédite ne facilitera pas l’action du gouvernement, mais il paraît exagéré de conclure à la paralysie totale», convient pour sa part Bruno Cavalier, chef économiste chez Oddo BHF. «À court terme, le principal défi de l’économie française est d’ordre cyclique, éviter la rechute face à la montée des périls économiques.»
Non sans un certain cynisme, plusieurs investisseurs voient dans le désaveu électoral infligé au président de la République – dont les marges de manœuvre politiques sont désormais plus réduites – un moyen de mettre un terme à l’inflation législative des dernières années. De quoi réduire, par ricochet, les risques de conflits sociaux induits par des réformes mal acceptées.
Marché baissierNéanmoins, semaine après semaine, une même
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