
Aux États-Unis, les rendements des emprunts d'États s'envolent, alors que Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine, semble déterminé à poursuivre une politique ferme de lutte contre l'inflation. (© Federal Réserve)
Les liquidités étant de mieux en mieux rémunérées, les investisseurs tendent à délaisser les actifs risqués. Les valeurs technologiques exposées à l’intelligence artificielle et les pétrolières tirent toujours leur épingle du jeu.
L’optimisme qui régnait sur les marchés au début de l’été n’est plus qu’un lointain souvenir.
Les investisseurs peinent à retrouver le goût du risque dans un ciel si chargé de nuages : croissance chinoise décevante, révisions à la baisse des prévisions de bénéfices des entreprises, hausse des cours du pétrole qui retarde le processus de désinflation, dissipation des espoirs de détente monétaire et remontée générale des taux d’intérêt, notamment aux États-Unis, où les rendements des emprunts d’État sont à des niveaux jamais vus depuis les années 2000…
Ce dernier point constituant peut-être aujourd’hui le frein le plus puissant pour les marchés d’actions.
Valorisations très généreusesTant qu’on peut placer ses liquidités sans risque à 5,3%, il n’est pas raisonnable d’attendre une surperformance significative des actions ou des obligations, tranche la banque Barclays. Pour le deuxième trimestre consécutif, l’établissement britannique privilégie donc le cash aux dépens des autres actifs. Une position partagée par bon nombre d’établissements français, comme le groupe Richelieu, qui a récemment abaissé son opinion à court terme sur les actions, de «neutre» à «sous-pondéré». D’autres, outre-Atlantique, sont carrément alarmistes.
Les valorisations actuelles étant très généreuses, toute mauvaise nouvelle pourrait faire chuter
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