
Le conflit s'enlise, obligeant les entreprises à passer d'importantes provisions. (© AFP)
Les sanctions occidentales visant à isoler Moscou des échanges internationaux et à affaiblir l'économie ont aussi d’importantes répercussions pour les valeurs françaises.
Souvenez-vous, il y a un peu plus de vingt ans naissait les Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine). L’acronyme, rendu célèbre par la banque américaine Goldman Sachs, désignait les quatre grands pays émergents dont les fortes perspectives de croissance faisaient rêver les investisseurs.
La Russie, s’ouvrant à l’économie libérale, est alors perçue par les hommes d’affaires occidentaux comme un nouveau marché à conquérir. Ni une ni deux, les entreprises françaises se lancent à l’assaut de nouvel eldorado en y investissant massivement. Plusieurs opérations emblématiques sont rondement menées.
Une décennie fructueuseEn avril 2012, Vladimir Poutine (alors Premier ministre) vient en personne sur le site de Togliatti inaugurer une nouvelle ligne de production au cœur de la plus grande usine automobile du monde, pilotée par l’Alliance Renault-Nissan, qui vient d’y investir 400 millions d’euros.
Deux ans plus tôt, Danone annonçait la fusion de ses activités de produits laitiers frais en Russie avec Unimilk, le numéro trois du marché. En 2011, TotalEnergies , présent en Russie depuis 1989, annonce un mega partenariat avec Novatek en vue de développer le projet Yamal, un gigantesque complexe industriel dévolu à l’exportation de gaz naturel liquéfié.
Ainsi, au cours de la décennie qui vient de s’écouler, les entreprises françaises ont figuré parmi
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