Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

La croissance américaine a ralenti au troisième trimestre
information fournie par Boursorama 29/10/2015 à 15:50

Le rythme de la croissance américaine s'est tassé au troisième trimestre, mais reste supérieur à celui de la croissance européenne.

Le rythme de la croissance américaine s'est tassé au troisième trimestre, mais reste supérieur à celui de la croissance européenne.

Les chiffres de la croissance américaine sont globalement conformes aux attentes des analystes : +1,5% en rythme annualisé au troisième trimestre 2015. Le chiffre est néanmoins plus faible qu'au second trimestre.

Pour les marchés, ce n'est ni une bonne ni une mauvaise nouvelle : la décélération de la croissance américaine au troisième trimestre est ressortie à peu près conforme aux prévisions du consensus de place. En rythme annualisé, la croissance a été de 1,5% au troisième trimestre, pour une attente de +1,6%.

Au précédent trimestre, la croissance en rythme annualisé avait été particulièrement élevée, à +3,9%.

La réduction de la croissance au cours du troisième trimestre s'explique principalement par un tassement de la croissance des stocks d'entreprise, qui intervient dans le calcul du PIB.

La consommation des ménages reste en revanche bien orientée et explique une large part de la croissance trimestrielle globale. La consommation représente plus de 60% du chiffre du PIB, et a cru de 3,2% au troisième trimestre (en rythme annualisé) contre une hausse de 3,6% au trimestre précédent (toujours en rythme annualisé).

Le maintien d'un rythme de croissance « correct » au troisième trimestre reste assez rassurant dans le sens où plusieurs indicateurs avaient donné des signes de faiblesse de l'économie américaine depuis le début de l'été. Les indices sur l'industrie du pays (PMI et ISM manufacturiers) se sont en effet particulièrement contractés au cours des derniers mois. Les éventuels doutes qu'ils avaient sucités sont ainsi atténués par le chiffre d'une croissance qui reste toujours supérieure à celle des pays européens dans leur globalité, même si pour d'autres, le ralentissement du rythme de la croissance globale est aussi une confirmation de l'affaiblissement de la conjoncture américaine.

X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

2 commentaires

  • 29 octobre 16:03

    le monde entier est en faillite et ce sont les banques qui sont à l'origine des dettes. Le château de cartes va s'effondrer, et il n'en restera rien/. les Qe sont une tentative désespérée d’éviter la chute, mais ça ne sert à rien


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.