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La Commission européenne réduit ses anticipations de croissance pour la zone euro
information fournie par Amundi 23/05/2022 à 12:20

L'hebdo des marchés d'Amundi

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Inflation, marchés d'actions en berne, publication des résultats d'entreprises… ce qu'il faut retenir de l'actualité cette semaine

La Commission européenne a publié cette semaine ses prévisions de printemps, dans lesquelles elle réduit ses anticipations de croissance en zone euro à 2,7% pour cette année (contre 4,0%) et à 2,3% en 2023 (contre 2,7%). Elle a également revu l'inflation à la hausse, à 6,1%, avec un pic à 6,9% au deuxième trimestre avant une décélération progressive pour finir l'année à 5,2% en glissement annuel au quatrième trimestre, l'inflation se situant ensuite à 2,7% en moyenne l'année prochaine. Lors de la présentation de ces prévisions, le commissaire Paolo Gentiloni a constaté le contexte d'« inflation très élevée et de croissance faible » sur fond de dynamique salariale modeste (3,4% en glissement annuel cette année et l'année prochaine, selon les projections de la Commission), ce qui implique une baisse significative des revenus réels et un ralentissement de la consommation. Les risques importants de baisse de la croissance et de hausse de l'inflation menacent l'économie de la zone euro et il est assez révélateur que la Commission ait travaillé sur un scénario de référence et deux scénarios baissiers. Or, à la lumière des événements récents, les postulats retenus dans ces deux scénarios alternatifs ne s'apparentent pas à de simples exercices théoriques ou à des risques résiduels lointains.

Dans le scénario de référence, on suppose que l'incertitude géopolitique persistera tout au long de l'horizon de prévision, sans intensification majeure, sans perturbation des approvisionnements ou sans coupure d'énergie pure et simple et que les prix de l'énergie seront ceux suggérés par les contrats à terme au moment des projections. Les deux scénarios alternatifs prévoient une hausse des prix de l'énergie et des perturbations de l'approvisionnement : le scénario défavorable prévoit une hausse des prix de l'énergie de 25% par rapport au scénario de référence tandis que le scénario très défavorable prévoit que l'économie sera confrontée à des coupures pures et simples de l'énergie et à des perturbations à grande échelle sur le marché du gaz naturel. Le scénario défavorable table sur une baisse supplémentaire de la croissance de 1,2% cette année et d'environ 0,5% l'an prochain avec une hausse supplémentaire d'environ 1% cette année et marginale l'an prochain. Selon le scénario très défavorable, la croissance serait réduite de 2,5% cette année et de 1% l'an prochain, l'inflation étant plus élevée de 3% cette année et de plus de 1% l'an prochain. Dans les deux scénarios, le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro devrait se contracter régulièrement entre le deuxième et le quatrième trimestre.

Consulter l'intégralité de cet article dans le PDF ci-dessous.

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