
En 1968, la Bourse française représentait moins de 16% du PIB hexagonal, contre plus de 100% aujourd'hui. (© DR et Euronext)
Les actions françaises affichent un rendement annuel moyen de 9% (dividendes compris) sur le long terme. Mais la Bourse n'est pas un long fleuve tranquille. En 50 ans, elle a connu 32 années de hausse et 18 de baisse.
En cinquante ans, la Bourse de Paris a radicalement changé de visage. Et de dimension.
En 1968, elle était intimement associée au palais Brongniart, du nom de l’architecte de Napoléon Ier, à l’intérieur duquel officiaient les agents de change autour de la corbeille. Il existait encore six Bourses de province : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy et Nantes. Celle de Toulouse avait fermé ses portes en 1967.
Aujourd’hui, c’est un réseau d’information, de communication et de transactions qui permet, à partir de n’importe quel point du territoire ou de l’étranger, d’accéder en temps réel à un système de négociations unifié et transparent, via les entreprises d’investissement, version moderne des sociétés de Bourse.
En 1968, la capitalisation totale du marché français, c’est-à-dire la valeur boursière cumulée des 1.411 sociétés cotées, se limitait à 100,16 milliards de francs, soit 15,3 milliards d’euros. Elle représentait ainsi 15,6% du PIB de la France.
Autant dire que la Bourse était relativement secondaire, justifiant la phrase devenue célèbre du général de Gaulle : «La politique de la France ne se fait pas à la corbeille».
Aujourd’hui, Euronext Paris, l’entreprise qui coiffe désormais les marchés financiers réglementés, compte 879 sociétés pour une capitalisation de 2.354 milliards d’euros, soit plus d’une fois le PIB (2.290
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