La BCE a maintenu sans surprise son principal taux directeur inchangé à 0,15%, son plus bas niveau historique, auquel il avait été porté en juin.
Le marché parisien se montrait hésitant depuis l'ouverture et restait proche de ses plus bas niveaux depuis début février.
La crise ukrainienne, qui avait déjà lourdement pesé sur les indices la semaine dernière, continuait d'alimenter l'attentisme des investisseurs.
"Difficile de voir ce qui peut stopper le regain d'aversion au risque à court terme, d'autant que la Russie s'est engagée depuis hier dans une politique de rétorsion, certes pour l'instant modérée, envers les pays qui l'ont sanctionnée", soulignent les stratégistes chez Crédit Mutuel-CIC.
Moscou a menacé de bloquer le survol de son territoire pour les compagnies aériennes effectuant des liaisons entre l'Europe et l'Asie via la Sibérie, après avoir interdit pour un an l'importation de produits agroalimentaires des pays ayant adopté des sanctions à son encontre.
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, s'est rendu jeudi en Ukraine alors que les craintes d'une intervention russe dans l'est du pays s'accentuent.
Les marchés ont été pénalisés en matinée par les mauvais chiffres de la production industrielle de l'Allemagne qui a rebondi avec beaucoup moins de vigueur que prévu en juin.
Parmi les valeurs, plusieurs titres industriels qui avaient souffert la veille se reprenaient, à l'image de
Renault ,
PSA Peugeot Citroën ,
Valeo et
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