Les niveaux atteints par les actions inquiètent la Banque de France. (© AFP)
Alors que les indices boursiers naviguent à des plus hauts historiques, la Banque de France voit ces niveaux jamais atteints comme le principal danger qui pèse sur le secteur financier. Le Revenu a épluché son dernier rapport semestriel sur les risques du système financier français. Les leçons à en tirer.
Après leur envolée récente, le niveau des Bourses inquiète la Banque de France. «Les valorisations élevées des marchés financiers sont à surveiller», prévient Sylvie Goulard, sous-gouverneure de la Banque de France qui se défend de «toute alarme particulière».
Feu rouge aussi sur certaines poches de l’immobilier résidentiel quoique dans son ensemble l’évolution des prix immobiliers n’inquiète pas outre mesure l’institution. «On ne peut pas à ce stade considérer qu’il y a une survalorisation de l’immobilier», a expliqué Emmanuelle Assouan, directrice générale déléguée de la Banque de France en charge du pôle de stabilité financière. Argument : quand les progressions s’accélèrent sur le littoral ou dans certaines villes moyennes, elles ralentissent dans la métropole.
L'inflationAutre risque, lui aggravé durant ces six derniers mois, les conséquences macro-financière de l’endettement élevé. Mais le feu reste à l’orange. «Si les anticipations d’inflation restent à ce jour bien ancrées sur la cible de moyen terme de 2%, leur «désancrage» à la hausse entraînerait une hausse des taux d’intérêt de marché qui détériorerait les conditions financières», écrivent les auteurs du rapport semetriel «Evaluation des risques du système financier». Les actifs financiers comme immobiliers en souffriraient. Mais à ce jours ces pressions provoquées tout à la fois par
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