
Les services par satellite souffrent actuellement de surcapacités sur certains marchés. (© Eutelsat)
Du retrait des troupes américaines d’Irak à la crise des devises émergentes en passant par l’explosion de la fusée Falcon 9 de SpaceX : tous ces événements ont contribué, de près ou de loin, à brouiller la belle visibilité dont a longtemps profité le secteur des services par satellite. Aux yeux des investisseurs, le brouillard s’est épaissi avec la publication, le 20 octobre, d’une étude de Goldman Sachs recommandant de vendre les actions Eutelsat et SES. Le courtier y argue que, après une phase de ralentissement, les revenus des deux opérateurs «pourraient maintenant commencer à décliner»…
Jusqu’au tout début des années 2010, une telle prédiction aurait eu l’apparence d’un scénario de science-fiction. Mais, depuis le printemps 2012, SES et Eutelsat ont plusieurs fois révisé en baisse leurs objectifs de croissance. Les mastodontes – respectivement numéro un et trois du secteur – ont été pris de court par le freinage de l’industrie des services par satellite. Ce marché affichait une croissance supérieure à 5% l’an, en moyenne, au cours des années 2009-2011. Il progresse depuis d’environ 2% (à changes constants), selon le cabinet Euroconsult. Certains moteurs puissants de la décennie passée ont ralenti. C’est le cas des services aux gouvernements : le retrait des troupes américaines d’Irak et d’Afghanistan, conjugué à un
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