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L'UE prête à assouplir les contrôles à la frontière irlandaise-Barnier
information fournie par Reuters 07/09/2018 à 17:25

 (Actualisé avec déclarations)
    LONDRES, 7 septembre (Reuters) - Le négociateur en chef de
l'Union européenne en vue du Brexit, Michel Barnier, est prêt à
rechercher de nouvelles voies pour résoudre le problème de la
frontière irlandaise avec le gouvernement britannique, tout en
rappelant que le temps presse.
    Michel Barnier a redit vendredi sa détermination à parvenir
à un accord de sortie négocié et ordonné après avoir rencontré
le chancelier autrichien Sebastian Kurz, qui accueillera les 19
et 20 septembre prochains une réunion des dirigeants européens à
Salzbourg. 
    "En amont du sommet informel des dirigeants européens, nous
sommes déterminés à oeuvrer en faveur d'un retrait ordonné,
notamment sur la question difficile de la frontière
nord-irlandaise et sur celle des relations futures avec le
Royaume-Uni", a-t-il dit.
    Michel Barnier s'était exprimé quelques jours plus tôt
devant des parlementaires britanniques auprès desquels il avait
assuré que l'Union était ouverte à la discussion sur la
frontière irlandaise.
    "(...) Nous pouvons discuter de ce texte, nous pouvons y
apporter des modifications", avait-il alors déclaré, selon la
transcription de son intervention publiée vendredi par le
Parlement.
    Si les deux camps font des efforts, a estimé le négociateur
européen, il devrait être possible de "dédramatiser cette clause
de sauvegarde" - prévoyant un retour en arrière dans l'hypothèse
où le nouveau système de contrôle automatisé des camions de
marchandises à la frontière entre la République d'Irlande et
l'Irlande du Nord proposé par Londres ne fonctionnerait pas.
    "Nous sommes disposés à assouplir les contrôles, qu'ils
soient menés à un certain nombre d'endroits et que les contrôles
puissent se dérouler selon plusieurs modalités différentes", a
dit Michel Barnier.
    "Ils pourraient être disséminés. Ils pourraient être
organisés en plusieurs lieux, sur les bateaux, dans des ports
situés à l'extérieur de l'Irlande, ils pourraient être conduits
en utilisant des moyens technologiques (..)".
    Il a souligné que si Londres et Bruxelles n'arrivaient pas à
s'entendre, il n'y aurait pas d'accords limités à des aspects du
divorce. 
    "S'il n'y a pas d'accord, il n'y a plus de discussions. Il
n'y a plus de négociations. C'est terminé et chaque camp devra
prendre unilatéralement ses propres mesures d'urgence, et nous
en prendrons dans des secteurs comme l'aviation, mais cela ne
signifie pas qu'il y aura des mini-accords s'il n'y a pas
d'accord", a-t-il détaillé.
    "Le pire scénario serait qu'il n'y ait pas d'accord", a
conclu Michel Barnier.
    Selon lui, l'accord de retrait est prêt à 80% mais les
négociateurs pourraient avoir besoin de poursuivre leurs
discussions après le Conseil européen des 18 et 19 octobre.
    Leo Varadkar, le Premier ministre irlandais, a toutefois
prévenu vendredi qu'il refusait que les négociations
s'éternisent.
    "Notre objectif est de conclure un accord de retrait,
notamment un protocole, entre maintenant et octobre ou novembre
au plus tard", a-t-il dit à la presse.

 (Guy Faulconbridge
Tangi Salaün et Nicolas Delame pour le service français)
 

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