
L'or ne subit pas la concurrence des taux d'intérêt bas. (© DR)
Stratège chez UBS, Joni Teves pose la bonne question, dans une note de la banque suisse en date du 22 août dernier : «Qu’est-ce qui pourrait faire monter l’or au-dessus des 1.300 dollars ?».
L’once qui se négocie à ce niveau-là, le meilleur depuis novembre dernier, semble, en effet, bloqué par un plafond de verre.
L’analyste reconnaît que les 1.300 dollars constituent un seuil psychologique très difficile à casser. Et il faudrait de sérieuses raisons pour que l’once de métal jaune s’élève franchement au-dessus de cette barre.
En tous cas, rien ne serait plus favorable à l’or qu’une claire décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de poursuivre une politique monétaire délibérément souple. Un maintien des taux d’intérêt bas sur les dépôts en dollars ne serait pas, en effet, une concurrence pour l’or qui, par définition, ne rapporte aucun intérêt.
Bien entendu, une escalade des risques géopolitiques, en particulier du côté de la Corée du Nord, serait tout bénéfice pour l’once. Encore que, l’histoire de ces trente dernières années le montre bien, ce type de tensions n’a pas toujours un effet durable sur le prix de l’or.
Reste que le marché du métal jaune présente, ces derniers temps, une curieuse anomalie, comme l’a révélé le Financial Times, dans ses éditions du 21 août dernier.
Sur les cinq
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