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L'héritier de Samsung présente des excuses publiques mais ne cèdera pas le contrôle à ses enfants
information fournie par Reuters 06/05/2020 à 12:19

L'HÉRITIER DE SAMSUNG PRÉSENTE DES EXCUSES PUBLIQUES MAIS NE CÈDERA PAS LE CONTRÔLE À SES ENFANTS

L'HÉRITIER DE SAMSUNG PRÉSENTE DES EXCUSES PUBLIQUES MAIS NE CÈDERA PAS LE CONTRÔLE À SES ENFANTS

par Hyunjoo Jin et Heekyong Yang

SEOUL (Reuters) - Jay Y. Lee, héritier du groupe Samsung empêtré dans un scandale de corruption, a effectué mercredi sa première déclaration publique en cinq ans pour présenter ses excuses concernant les controverses autour des plans de succession à la tête de l'immense conglomérat familial sud-coréen.

Agé de 51 ans, Jay Y. Lee risque un retour en prison après l'annulation en août dernier par la Cour suprême de Corée du Sud d'un jugement en appel lui ayant permis d'être libéré dans un dossier de corruption lié à l'ancienne présidente Park Geun-hye.

Il a annoncé mercredi qu'il ne prévoyait pas de transmettre ses fonctions à ses enfants.

"Nous avons échoué, parfois, à répondre aux attentes de la société. Nous avons même déçu des personnes et suscité des inquiétudes parce que nous n'avons pas strictement respecté la loi ni les normes éthiques", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège du groupe à Séoul.

Vêtu d'un costume sombre, il a aussi présenté des excuses pour l'attitude de certains dirigeants accusés de saboter les activités des syndicats, comme l'ancien président de Samsung Electronics <005930.KS>, Lee Sang-hoon, emprisonné en décembre.

En mars, un comité mis en place par le conglomérat avait incité l'héritier à présenter de telles excuses et à s'engager à empêcher de nouvelles infractions aux règles de bonne gouvernance.

Ce comité a été créé en janvier après les critiques émises par le juge chargé du dossier de corruption de Lee sur l'absence d'un système efficace de contrôle des dirigeants du groupe.

"IL N'Y AURA PLUS DE CONTROVERSE AU SUJET DE LA SUCCESSION"

Jay Y. Lee dirige de fait le conglomérat depuis que son père de 78 ans, Lee Kun-hee, a été victime en 2014 d'une attaque cardiaque.

Sa dernière conférence de presse date de 2015, quand il avait déjà présenté des excuses après la contamination d'un hôpital de Séoul géré par une fondation du groupe par le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).

Vice-président de Samsung Electronics, joyau du groupe en tant que premier fabricant mondial de smartphones et de puces mémoire, Jay Y. Lee a passé un an en prison après sa condamnation pour corruption d'une proche de l'ancienne présidente Park Geun-hye. Ces faits de corruption visaient à influencer le gouvernement pour qu'il prenne des dispositions favorables aux plans de succession chez Samsung.

Il a été libéré en 2018 après qu'une cour d'appel a réduit de moitié sa peine de cinq ans de prison et suspendu son exécution pour une durée de trois ans. C'est ce jugement en appel qui a été annulé en août.

Mercredi, Jay H. Lee a déclaré que les nombreuses controverses le visant, lui et le conglomérat, trouvaient leurs origines dans les questions de succession.

"Je donne ma parole ici aujourd'hui qu'à partir de maintenant, il n'y aura plus de controverse au sujet de la succession", a-t-il dit.

"Je ne prévois pas de transmettre mes fonctions à mes enfants. C'est une chose à laquelle je pense depuis longtemps mais que j'ai hésité à exprimer ouvertement."

Le conglomérat Samsung compte 59 filiales présentes dans les nouvelles technologies, l'assurance, la construction navale, l'hôtellerie, les parcs d'attraction ou encore la mode.

(version française Bertrand Boucey, édité par Jean-Michel Bélot)

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