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L'évacuation des derniers rebelles syriens de Homs est en cours
information fournie par Reuters 20/05/2017 à 13:21

 (Actualisé avec précisions, citations, contexte) 
    HOMS, Syrie/BEYROUTH, 20 mai (Reuters) - Des rebelles 
syriens ont commencé à évacuer samedi le dernier secteur de la 
ville de Homs qui était encore tenu par les insurgés, rapporte 
un journaliste de Reuters. 
    Un car transportant des combattants rebelles et leurs 
familles a quitté Al Waer. Des dizaines d'autres devaient suivre 
pour évacuer au total quelque 2.500 personnes. 
    L'accord d'évacuation d'Al Waer est l'un des plus importants 
du genre conclus entre le régime et les forces de l'opposition. 
    Comme nombre d'accords similaires conclus ces derniers mois, 
 il tend à rendre au gouvernement syrien le contrôle de parties 
de l'ouest du pays longtemps contrôlées par l'opposition mais 
qui étaient assiégées par l'armée syrienne et alliés. 
    L'accord d'Al Waer, soutenu par la Russie, le grand allié du 
président syrien Bachar al Assad, a commencé à être mis en 
application au mois de mars. Plusieurs milliers de personnes ont 
quitté les lieux en plusieurs vagues.  
    Une fois l'accord totalement exécuté, 20.000 personnes 
auront quitté le secteur, selon les chiffres communiqués par 
l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG 
basée à Londres qui s'appuie sur un vaste réseau d'informateurs 
sur le terrain. 
    La plupart des rebelles quittant Homs devraient gagner la 
province d'Idlib, au nord, ou la ville de Djarablous, près de la 
frontière turque, ont précisé des médias syriens. 
    Certains resteront à Al Waer et remettront leurs armes à 
l'armée syrienne et à ses alliés.  
     
    LA RUSSIE, GARANTE DE L'ACCORD 
    Un responsable russe qui participe à la mise en oeuvre de 
l'accord a déclaré aux journalistes que la police militaire 
russe aiderait à mettre en place la transition. 
    "La Russie a un rôle de garant de cet accord. La police 
militaire russe restera et exécutera des missions à l'intérieur 
du secteur", a déclaré Sergueï Droujine par l'intermédiaire d'un 
interprète. 
    Ces accords d'évacuation, qui ont également mis en place 
dans des secteurs assiégés autour de Damas et à Alep à la fin de 
l'an dernier, sont appelés accords de réconciliation par le 
gouvernement syrien qui y voit le moyen de rétablir les services 
et l'ordre publics. 
    L'opposition est critique envers ces accords. Pour elle, ils 
équivalent à des déplacements forcés d'opposants à Bachar al 
Assad hors des principaux centres urbains de la Syrie, souvent 
après des années de siège et de bombardements. 
    Le gouvernement de Bachar al Assad, soutenu militairement 
par la Russie depuis 2015 et, dès les premiers temps de la 
guerre en mars 2011 par des milices soutenues par l'Iran, a 
négocié ces accords en position de force et a ainsi ramené de 
grands secteurs urbains de l'ouest du pays sous son contrôle. 
    Les rebelles contrôlent encore quelques poches autour de 
Damas et dans le sud, ainsi que la quasi-totalité de la province 
d'Idlib. 
    L'Etat islamique, combattu à la fois par l'armée syrienne 
soutenue par la Russie, par les rebelles et par la coalition 
internationale menée pour les Etats-Unis, contrôle pour sa part 
de vastes territoires dans l'est de la Syrie. 
 
 (Marwan Makdesi avec John Davison à Beyrouth; Henri-Pierre 
André et Danielle Rouquié pour le service français) 
 

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