(AOF) - À la mi-séance, les indices européens connaissent des fortunes diverses. Les investisseurs sont pour l’instant focalisés sur les très nombreuses publications d’entreprises. Le CAC 40 est proche de l'équilibre et grappille 0,01 %, à 7 862,80 points. Les intervenants sont partagés entre les bonnes publications de Société Générale ou Safran et celles de Bouygues ou Accor qui sont moins appréciées. Le FTSE à Londres avance de 0,44 %, à 9 177,54 points, grâce notamment à l’envolée de Rolls-Royce qui a touché un plus haut historique en début de séance.
À Londres, Rolls-Royce (+ 9,21 %, à 1 079 euros) est au plus haut historique en Bourse après le relèvement de ses objectifs financiers annuels. Le groupe britannique est plus optimiste après avoir réalisé une excellente performance semestrielle malgré les difficultés liées à la chaîne d'approvisionnement et aux droits de douane. Sur les six premiers mois de l'année, le bénéfice sous-jacent avant impôt s'est élevé à 1,689 milliard de livres sterling, soit un bond de 63,19 % par rapport à la même période un an plus tôt.
À Paris, Société Générale (+7,33 % à 56,20 euros) est solidement installée en tête du CAC 40 après avoir multiplié les bonnes nouvelles lors de la publication des résultats du deuxième trimestre. Les profits plus élevés qu'attendu s'accompagnent du relèvement de certains objectifs 2025 et d'un programme de rachat d'actions de 1 milliard d'euros, plus généreux qu'anticipé. Grâce à sa progression du jour, la banque de La Défense consolide sa place de meilleure performance du CAC 40 depuis le début de l'année avec un cours multiplié par 2.
Accor (-8,93% à 44,99 euros) est lanterne rouge du CAC 40 après avoir publié des résultats semestriels marqués par un impact négatif des changes plus important que prévu. Le chiffre d'affaires a augmenté de 2,5 %, à 2,745 milliards d'euros, ressortant sous le consensus de 2,835 milliards d'euros. Le RevPAR, le revenu par chambre disponible, s'est amélioré de 4,6 %. Les effets de change ont eu un impact négatif de 69 millions d'euros, notamment à cause du real brésilien et des dollars australien et canadien. Parallèlement, l'excédent brut d'exploitation courant a connu une hausse de 9,4 %, à 552 millions d'euros, sur les six premiers mois de l'année. Cette année, il est attendu en croissance de 9% à 10% à taux de change constant. Sur la base des taux de changes attendus, il serait négativement impactée à hauteur d'environ 60 millions d'euros, a prévenu Accor.
Les chiffres macroéconomiques du jour
Au mois de juin, le taux de chômage dans la zone euro est resté stable à 6,2 %. Les analystes anticipaient une dégradation à 6,3 %.
Au mois de juillet, en Allemagne , le nombre de chômeurs a augmenté de 2 000 unités, loin des 15 000 attendus et des 11 000 observés en juin. Le taux de chômage est resté stable à 6,3 %, alors que les analystes tablaient sur une progression de 0,1 point, à 6,4 %.
Selon des données préliminaires de l’Insee, au mois de juillet, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,2 % en France , contre une prévision à +0,3 %. Les analystes tablaient sur une hausse de 0,4 %. En rythme annuel, l’inflation a progressé de 0,9 %, contre une estimation à +1 % et un précédent à +1 %.
L'indice de confiance économique en zone euro est ressorti à 95,8 en juillet contre 94,5 attendu après 94,2 (révisé de 94) en juin.
À 14h, les investisseurs prendront connaissance des chiffres préliminaires de l'inflation en Allemagne en juillet.
Puis, à 14h30 aux États-Unis , il y aura les nouvelles demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice des prix à la consommation core des ménages de juillet et les dépenses et revenus des ménages de juin.
À 16h, il y aura l'indice PMI de Chicago de juillet et à 16h30, les stocks hebdomadaires de gaz.
Sur le marché des devises, l'euro remonte face au billet vert (+0,25 %), il se négocie à 1,1437 dollar.
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