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La startup brésilienne de reforestation re.green a obtenu 80 millions de reais (14,13 millions de dollars) de financement de la part de la banque publique de développement le BNDES, a-t-elle déclaré lundi, dans le cadre d'un accord qui implique également la banque Bradesco
BBDC4.SA en tant qu'intermédiaire financier.
L'accord est similaire à un accord de 160 millions de réals annoncé par Mombak le mois dernier, qui a marqué le premier projet de reforestation soutenu par le Brésil 10 milliards de réals "New Climate Fund" dévoilé en 2023 pour financer des projets liés au climat.
L'accord intervient alors que le marché du carbone naissant du Brésil gagne rapidement du terrain et attire l'intérêt d'investisseurs privés et de prêteurs tels que Bradesco et Santander SAN.MC , qui a agi en tant qu'intermédiaire pour Mombak.
Certaines entreprises de restauration se sont plaintes de la difficulté à obtenir des prêts pour réduire les coûts d'investissement et financer les opérations, car de nombreux investisseurs considèrent encore ce secteur comme risqué.
Nous avons un mantra qui est le "de-risking", qui est la façon dont nous allons, au fil du temps, réduire l'incertitude et apporter plus de confiance à notre marché", a déclaré Thiago Picolo, directeur général de re.green, lors d'une interview.
"Dans notre cas, nous avons maintenant le premier déboursement du BNDES, qui implique également Bradesco pour la première fois. Il s'agit donc d'une série d'étapes qui réduisent l'incertitude, augmentent la confiance et facilitent la collecte de fonds."
Re.green achète des terres dégradées aux agriculteurs et aux éleveurs ou s'associe avec eux pour replanter des espèces indigènes dans la forêt tropicale amazonienne et dans la forêt tropicale atlantique côtière du Brésil.
En transformant les terres dégradées en forêts, la société s'efforce de générer des "crédits carbone" que les entreprises peuvent acheter pour compenser leurs émissions de gaz à effet de serre.
La startup a conclu un accord avec Microsoft MSFT.O pour restaurer les forêts et est soutenue par le milliardaire brésilien Joao Moreira Salles et des gestionnaires d'actifs tels que Dynamo et Gavea, fondé par l'ancien gouverneur de la banque centrale brésilienne Arminio Fraga.
Le financement du BNDES "montre que nous disposons d'un outil puissant pour permettre des investissements dans la récupération des zones dégradées du pays", a déclaré Aloizio Mercadante, directeur de la banque de développement de l'État.
"Cela confirme le grand pouvoir de ce fonds mis à la disposition du BNDES par le président Luiz Inacio Lula da Silva pour lutter de manière décisive contre les effets du changement climatique dans notre pays", a-t-il ajouté.
Le programme de la banque fait partie de l'engagement pris par le Brésil en 2015 de restaurer 12 millions d'hectares (29,7 millions d'acres) de ses forêts indigènes d'ici 2030, engagement que Lula a réaffirmé l'année dernière.
(1 $ = 5,6632 reais)
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