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L'endettement des entreprises préoccupe les investisseurs-BAML
information fournie par Reuters 15/01/2019 à 15:25

    LONDRES, 15 janvier (Reuters) - L'inquiétude des
investisseurs liée à l'endettement des entreprises a atteint son
plus haut niveau depuis dix ans, un facteur qui s'ajoute aux
craintes de guerre commerciale à grande échelle, montre mardi
l'enquête mensuelle de Bank of America Merrill Lynch auprès des
gérants. 
    Ces derniers jugent parallèlement que le dollar est l'actif
le plus suracheté - devant les valeurs technologiques - pour le
deuxième mois consécutif, tandis que la guerre commerciale est
en tête de liste des risques majeurs pour les marchés pour le
huitième mois d'affilée. 
    Pour la première fois depuis 2009, l'endettement des
entreprises est considéré comme le principal motif de
préoccupation par les gestionnaires de fonds interrogés par
BAML, avec un solde net de 48% le jugeant excessif. 
    Près de la moitié des professionnels interrogés ont dit
qu'ils préfèreraient que les entreprises utilisent leurs
liquidités pour renforcer leur bilan plutôt que pour accroître
leurs investissements (39%) ou pour récompenser leurs
actionnaires (13%). 
    
       
    Le jugement des investisseurs sur l'évolution des bénéfices
des entreprises est parallèlement tombé à son plus bas niveau
depuis 2008, avec un solde net de 52% tablant sur une
détérioration au cours de l'année à venir. 
    Les prévisions de croissance se sont elles aussi dégradées
avec un solde net de 60% anticipant un ralentissement de la
croissance au cours des 12 prochains mois, au plus haut depuis
juillet 2008.
    Mais les investisseurs s'attendent à une "stagnation
séculaire" et non à une récession, précisent les responsables de
la stratégie de BAML: ils ne sont que 14% à tabler sur une
contraction de l'économie mondiale cette année. 
    "La bonne nouvelle, c'est que les anticipations d'inflation
ont chuté, ce qui permet aux investisseurs d'anticiper une
position plus souple de la Fed et (...) une pentification de la
courbe des rendements", ajoute BAML.
    En Europe, les perspectives de croissance et la part des
actions dans les allocations ont atteint leurs plus bas niveaux
depuis sept ans, montre aussi l'enquête. 
    Les actions britanniques restent les moins attirantes pour
les investisseurs, avec un solde net de 39% des gérants
européens prévoyant de les sous-pondérer sur les 12 mois à
venir. 
    "L'incertitude du Brexit augmente au fur et à mesure que
l'on se rapproche de la date limite, avec pour conséquence que
la part des gérants de fonds jugeant le sterling sous-évalué est
au plus haut depuis la création de l'enquête il y a 17 ans",
écrivent les stratèges de la banque américaine. 
    A noter aussi, le plus bas de huit ans de la part des
valeurs automobiles dans les allocations d'actifs. 
    Plus généralement, les gérants européens se montrent de plus
en plus défensifs, le positionnement sur les valeurs cycliques
par rapport aux défensives revenant à un plus bas de trois ans. 
    
    

    <^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Most crowded trade    https://tmsnrt.rs/2AKbOji
Biggest tail risk - BAML    https://tmsnrt.rs/2ALTmGG
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^>
 (Helen Reid; Marc Angrand pour le service français, édité par
Patrick Vignal)
 

Cette analyse a été élaborée par Reuters et diffusée par BOURSORAMA le 15/01/2019 à 15:25:53.

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1 commentaire

  • 15 avril 01:12

    Il serait temps.... 13.000 milliards pour soutenir l'économie contre 250.000 milliards de crédit.... 5% de faillites et dans le k.ul Lulu, le système est mort


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