
Saint Laurent, deuxième maison de luxe du groupe, donne satisfaction avec une croissance de 7%.. (© AFP)
Acquisitions, investissements massifs sur les marques, le groupe dirigé par François-Henri Pinault veut rallumer ses moteurs de croissance. En Bourse, l'action conserve un important potentiel d'appréciation.
En panne depuis plusieurs trimestres, le principal moteur de croissance du groupe de luxe est toujours à l'arrêt.
De janvier à juin, les ventes de Gucci ont progressé de 1% seulement à données comparables, aussi mollement au premier qu'au deuxième trimestre. En comparaison, LVMH et Hermès ont affiché sur la même période une dynamique des ventes voisine de 20%.
Pour remédier à cette situation, perçue comme transitoire par les dirigeants de Kering , ces derniers ont augmenté de 50% les investissements de la marque italienne, les portant à 232 millions d'euros, soit environ 4,5% du chiffre d'affaires de Gucci. De fait, la profitabilité s'en ressent, en reculant de 1,2 point, à 35,3%.
En revanche, Saint Laurent, deuxième maison de luxe du groupe, donne satisfaction avec une croissance de 7% et une amélioration de la marge opérationnelle à 30,5% malgré la forte croissance des investissements.
En Bourse, l'action Kering a été peu touchée par ces résultats mitigés mais déjà anticipés par les investisseurs : le bénéfice net par action est ressorti à 14,62 euros, non loin des attentes du marché (14,65 euros).
Notre analyseEn nommant son bras droit, Jean-François Palus, à la tête de Gucci, François-Henri Pinault a envoyé un signal fort aux investisseurs.
De même, la prise d'une participation de 30% de Valentino pour 1,7
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