
Le titre a pris 14,58% depuis le début de l'année. (© Simon D)
L’action du groupe de luxe est pénalisée en Bourse après la publication de résultats semestriels moins toniques que prévus. Principal moteur de croissance de sa maison-mère, la filiale italienne Gucci marque le pas.
Ce n’est pas une surprise. Gucci a ralenti la cadence.
Au premier semestre, ses ventes, qui représentent 60% de l’activité de Kering , ont progressé de 16,3% à données comparables. L’an dernier, à fin juin, le chiffre d’affaires de la maison de luxe italienne avait bondi de 44%.
Manqué de peuPour les investisseurs, l’enjeu n’était donc pas de savoir si Gucci allait ralentir, mais plutôt d’estimer au mieux l’ampleur du freinage. Selon Factset, le chiffre d’affaires de Gucci était attendu à 4,666 milliards d’euros. Avec 4,617 milliards de ventes, la maison de luxe a raté de peu le consensus.
En sanctionnant l’action dès l’ouverture des marchés le 26 juillet, les investisseurs ont sans doute eu la main un peu lourde. À mi-séance, le titre perdait encore plus de 6%.
Pourtant, dans l’ensemble, Kering n’a pas démérité. Son chiffre d’affaires progresse de 15,3% à données comparables et sa marge opérationnelle courante s’élève à 29,5%, en hausse de 1,6 point de pourcentage.
Seule ombre au tableau, les ventes de Gucci ont reculé de 2% au deuxième trimestre aux États-Unis. Les dirigeants expliquent ce revers par un effet de comparaison élevé par rapport à l’an dernier, mais aussi par un contexte économique moins favorable, exacerbant les tensions concurrentielles.
Ils reconnaissent également avoir moins soutenue
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